Bonjour à tous et bienvenue dans le Top M’en 5 de la semaine, qui sera également le dernier du mois de juin. Au programme d’aujourd’hui, laissez-moi vous parler de 5 jeux qui selon moi, méritent une suite. J’entends par là des jeux dont une potentielle suite n’a pas été annoncé, et non des jeux dont la suite est déjà programmée !
5- Daemon X Machina
Daemon X Machina… Sans doute l’un des jeux qui m’a le plus déçu dernièrement. Énormément de potentiel, pour un jeu qui restera éternellement moyen. J’en parlais dans un test fin décembre, mais le jeu pouvait devenir un must-have, mais la qualité s’est lentement dégradée… Reste que je pense qu’il mérite une suite, qui gommerait les défauts du premier, afin que ce jeu ait enfin l’aura qu’il mérite.
4- The Messenger
The Messenger est sûrement le jeu indé que j’ai préféré découvrir en 2019. Fun à jouer, drôle, bien rythmé et écrit, ce jeu mérite selon moi une suite. La team de développement est pour l’instant partie sur plusieurs DLC gratuits dont un est déjà sorti, donc à mon avis, si The Messenger 2 il y a, ça ne sera pas avant 3 ou 4 ans. Mais reste que j’attends une hypothétique suite comme pas possible !
3- Astral Chain
Astral Chain est un jeu qui m’aura agréablement surpris pendant cette année 2019. Comme Daemon X Machina, je souhaite qu’il ait une suite, afin de gommer ses petits défauts, et qu’il devienne l’un des meilleurs beat them all de sa génération.
2- Rayman 3
Rayman, Rayman, Rayman… Plus de 10 ans depuis le dernier épisode en 3D… Et c’est long, très long. Alors oui, Rayman 4 est au fil du temps devenu l’arlésienne d’Ubisoft, au même titre que Beyond Good & Evil 2. Sauf que là où pour BGE2 on sait que le titre est en développement, pour Rayman 4, rien. En espérant qu’on revoit la mascotte (remplacée par les Lapins Crétins) d’Ubisoft un jour en 3D, avec un humour encore plus profond, ça peut être excellent !
1- Okami
Oui, forcément… La première place ne pouvait revenir qu’à mon jeu préféré, OKAMI !!!! Je veux une suite, point. Ah, et lisez mon test dessus !
Franchement, un grand merci à vous !!! Quand j’ai ouvert La Taverne d’Am4n0 il y a 2 mois, je ne pensais pas en arriver là aussi vite…. Merci à vous tous de me soutenir dans ce que je fais !!
Aujourd’hui afin de célébrer les 1000 vues de CulturChronicles comme il se doit, je vous propose donc un Test spécial sur mon jeu préféré, celui qui m’a relancé dans mon amour du jeu vidéo et qui m’a convaincu de me relancer dans le manga, sans qui CulturChronicles n’existerait probablement pas aujourd’hui, Okami !!!
Sorti à l’origine sur PS2 en 2006, puis ressorti sur Wii en 2008 et en version digitale sur PS3 (2013), PS4, Xbox One, PC (2017) et Nintendo Switch (2018). Le jeu est un Action-RPG, un peu à la manière d’un Zelda, à la différence que les combats sont bien plus nerveux que dans un Zelda (il faut dire que Clover, le développeur, contenait les grandes têtes pensantes de Platinium Games, connu pour Bayonetta ou plus récemment Astral Chain).
La comparaison avec Zelda ne s’arrête par là, puisque à l’instar de Zelda Twilight Princess, lui aussi sorti en 2006, il est possible de contrôler un loup, et de là découle 2 approches: l’approche de Twilight Princess, qui choisit de donner des aptitudes de « loup » à son personnage principal sous forme…. de loup. Ainsi vous pourrez creuser, mordre, faire des dashs à la Naruto , choper des ennemis avec une main orange, sentir, bref des actions de loups classiques !
Un lore totalement délirant
Okami de son côté fait totalement l’inverse. Ainsi vous vous battrez avec une épée dans la gueule, des chaînes ou un miroir, vous pourrez uriner sur vos ennemis, voler sur une épée, faire des sauts à la liane. Bref, ce qu’un loup ne fait pas forcément. Mais ça rend tellement bien que l’amusement du début de partie en voyant un loup être plus agile avec une épée que Gerald de Riv se dissipe très vite.
Et le pire, c’est que là où on pourrait croire que c’est complètement débile, pas du tout. Le jeu justifie chaque élément qui parait excentrique, en commençant par les capacités d’Amaterasu, le personnage jouable. C’est simple, on contrôle la déesse Amaterasu, la grande déesse du soleil japonaise, la plus importante du shintoïsme. Elle est tellement importante qu’il est dit que tous les empereurs japonais l’ont comme ancêtre, et que c’est elle qui figure sur le drapeau japonais.
Donc oui, Clover a réalisé un jeu sur la figure la plus importante du shintoïsme, alors que chez nous, rien que faire un court-métrage sur une figure d’une religion monothéiste serait passable de bad-buzz. Intéressons-nous maintenant en détail au scénario de ce chef-d’oeuvre.
Une déclaration d’amour à la mythologie japonaise
Okami commence avec la résurrection du Yamata-no-Orochi, hydre à 8 têtes qui avait mis le Nippon et la Plaine Céleste (là où habitent les dieux) à feu et à sang il y a respectivement 100 et 200 ans. C’est donc un âge plus que sombre qui commence pour le Japon…. Une mystérieuse brume dans la capitale, une tempête de neige dévastatrice à Hokkaido, la mer hantée par un dragon belliqueux, une île fantôme, le vent qui arrête de souffler…
Afin de faire revenir le Soleil et la joie dans le pays, Sakura, déesse des fleurs, décide de ramener Amaterasu, grande déesse, sur Terre à travers une statue de sa précédente incarnation, le loup légendaire Shiranui, qui avait déjà occis le Yamata-no-Orochi il y a 100 ans. C’est donc le début d’un incroyable périple à travers tout le Nippon afin de traquer les démons/yokai, de venir en aide aux habitants, mais aussi d’éclaircir le déroulement de la précédente attaque d’Orochi….
Oui, ça sonne très classique et ça passerait à merveille dans un shônen nekketsu . Mais c’est ça qui fait la force d’Okami: son classicisme qui prend malgré tout aux tripes, d’autant que le scénario s’étoffe clairement dans la seconde partie du jeu, afin d’être encore plus accrocheur… Okami a un excellent scénario, c’est indiscutable. Sans compter que les personnages du jeu sont également, extrêmement bien écrits….
Des personnages excellents
Car oui, Okami a également des personnages marquants, qui sont très nombreux et diversifiés. J’en dirai pas plus, afin de vous laisser la surprise, mais je prendrais juste un exemple tout simple: dans la 2ème grande zone du jeu se trouve une maison à l’ambiance très spéciale: là où dans le reste de cette carte vous faites des chasses au trésor, vous jouez à chat avec des taupes… Là en approchant de cette maison, le ciel devient noir, la musique ralentit jusqu’à devenir inquiétante et une grand-mère se tient devant l’entrée avec un air plus que sinistre….
Vous vous approchez, elle vous interpelle, avant de vous attaquer afin que vous puissiez « accompagner l’oiseau que Papy a trouvé pour dîner ». Alors oui, c’est très courant des PNJ psychopathes au possible de nos jours mais je sais pas… Le changement d’ambiance avec le reste de la Campagne de Takamiya, les références au conte du Moineau à la Langue Coupée….. J’en dirais pas plus. Retenez juste que chaque personnage d’Okami a son rôle à jouer, surtout si on prend en compte les quêtes secondaires. Mais passons à ce qui rend Okami si sublime, avec tout d’abord son gameplay.
Une odyssée sublimé par un gameplay parfait
Okami possède donc, un peu à la manière d’Astral Chain. On va donc commencer par s’intéresser au gameplay du dehors des combats. Ainsi, il vous sera impossible d’utiliser vos armes, seulement d’interagir avec les PNJ, de trouver des trésors, de réaliser des quêtes… Des actions classiques mais tout de même un peu redondante.
Cependant, dès qu’un combat commencer, c’est une autre histoire: Amaterasu devient beaucoup plus mobile, vous êtes capable d’utiliser vos armes (sous la forme d’une combinaison d’une arme principale, utilisée pour combattre, et d’une arme secondaire, pour des actions spécifiques : Miroir pour un contre, Rosaire pour un tir de projectiles et Épée pour une attaque chargé).
C’est également durant les phases de combat que vous pourrez utiliser la plupart des actions que vous apprendrez dans les différents dojos du jeu. Je n’en citerai que deux : La « Foudre d’Or » et la « Rage de Bronze ». Ceux qui ont joué au jeu savent de quoi je parle, pour les autres, allez-y, rien que ça mérite le détour.
Mais un gamplay, pour être bon, doit posséder une spécificité propre, son grain de sel qui attire les joueurs: The Legend of Zelda a ses objets iconiques, The Witcher a ses sorts, Okami a le Pinceau Céleste… C’est un artefact qu’on vous remet dès le début du jeu et qui va être constamment amélioré au fur et à mesure de votre aventure. Le Pinceau Céleste vous permet de peindre sur la réalité, et de l’influencer.
En gros, en appuyant sur le bouton, vous allez arrêter le temps, vous allez peindre la technique que vous voulez parmi les 12, et voilà. Et croyez-moi, les techniques sont plus que diversifiées…. Création d’Éclair, Coup d’Épée inévitable, Tornades, Bombes, Lianes-Grappin, ralentissement du temps…. Le Pinceau Céleste est vraiment LA spécificité du gameplay d’Okami.
D’autant plus qu’il peut être utilisé en dehors des combats et que donc encore diversifier le gameplay, notamment dans les donjons, certes assez oubliables pour la plupart (sauf pour l’île Oni, la Cave de la Lune et le Temple des Neiges), mais tous très inspirés !! Grotte forestière, cité maudite, palais, sanctuaire, bateau échoué…. Il y en a pour tous les goûts !!
Avant de conclure en s’intéressant au gros morceau, j’aimerais faire un petit aparté sur les graphismes du jeu et sa durée de vie. Je vais être clair : pour un jeu sorti en 2006, Okami est long. Comptez au moins 35-40H pour abattre le boss final, et au moins 65H pour venir à bout de toutes les quêtes annexes (après j’ai mis 100H, mais je prenais graavvveee mon temps en admirant le magnifique univers qui nous est offert). Côté graphismes, oui y’a parfois des polygones apparents mais oh ! Le jeu date de 2006 et de la PS2 !! Surtout que côté DA, y’a rien à dire !
Le jeu est sublime au niveau graphismes, fourmille de détails et il n’est pas rare de croiser des endroits dignes d’une toile entreposée au Louvre !! Surtout que la PS2 a un filtre, que ne possèdent pas les versions Wii et Remater HD, un filtre avec un effet « papier de riz », afin de renforcer l’idée « fresque japonaise sur parchemin ». Et c’est juste incroyable de se dire que le jeu a été fait il y a 14 ans…
C’est simple, même en jouant sur la version PS2, vous verrez que le jeu n’a pas pris une ride (d’ailleurs Okami est si beau que Jeuxvideo.com lui a mis 20/20 en graphismes, note que seuls 2 jeux ont atteint sur la 6ème Génération de console, Okami et Wipeout 3).
Une musique capable de faire danser un mort
Vous l’avez peut-être remarqué et vous le remarquerez sûrement à l’avenir, mais j’accorde une importance particulière à la musique dans le média, étant moi-même musicien depuis une dizaine d’année. Et pour Okami, sa bande son est juste…. digne d’un grand loup divin (le premier qui trouve la ref a gagné).
C’est simple, là où dans la plupart des jeux ou animes, je ne retiens que 3-4 musiques en moyennes, pour Okami, je peux en citer plus de 10. Vous ne me croyez pas ? Et bien voici ma liste de mes 11 musiques préférés d’Okami, avec les liens vers YouTube pour les écouter, oui monsieur !
11- Kamui of the Northern Lands
La dernière terre à être sous l’emprise des ténèbres : Kamui, le berceau du mal. Vous traversez le tunnel des plaines de Shinshu afin d’arriver dans cette zone enneigé, avec cette musique qui vous prend aux tripes…. La fin est proche, vous le savez, mais vous devez continuer à avancer dans ces terres glacées et maudites par les Yokais… Et cette musique illustre à merveille cet état d’esprit, tout en étant sublime.
10- Battle of Orochi II
Vous aimez les gros dragons à 8 têtes ? Si oui tant mieux, puisque vous allez affronter le Yamata-no-Orochi pas moins de 3 fois dans tout Okami. Mais ce n’est pas un problème, vu que le combat est très cool à jouer et surtout… La musique quoi !!!
On ressent toute l’ampleur de ce duel, la puissance d’Orochi et la détermination d’Amaterasu à le vaincre malgré ses forces amoindries… Vraiment une musique qui peut paraître banale au premier abord, avec beaucoup d’instruments, mais qu’on ne peut pas s’empêcher d’écouter au point qu’elle devienne incroyable à nos oreilles.
9- Title Screen
Quand même la musique de l’écran titre est génial, c’est que le jeu est d’un level incroyable. L’impression de commencer une quête épique, le « Okami » en écho au début…. magnifique.
8- Great Divine Intervention
Les cerisiers fleurissent à nouveau, les sortilèges se dissipent, les humains reprennent vie… Vous avez sauvé une région du Nippon de la dévastation, et cette musique vous le fait comprendre
7- Ryoshima Coast
Vous l’avez vaincu, ça y est. Le village de Kamiki est libéré de sa malédiction centenaire et vous pouvez vous élancer vers la capitale. Une fois que vous avez traversé le pont qui reliait la campagne de Takamiya et la côte de Ryoshima, vous arrivez dans cette dite-côte et cette musique commence… l’idée d’un nouveau départ, d’une nouvelle quête…
Tout recommence, et cette musique vous le dit à la perfection avec son rythme évolutif au cours du temps, ce qui est bien trouvé, vu que Ryoshima est la plus grande zone explorable du jeu.
6- Susano’s Training
Personnage grotesque et comique du jeu, Susano est le « valeureux » guerrier (selon ses termes) qui descend d’Izanagi, le tueur d’Orochi. Ainsi, une partie du jeu sera consacrée à démarrer sa quête initiatique à travers le Nippon, partie du scénario conclue par cette version plus lente et épique du thème de Susano où il tranche un rocher de la taille d’une maison en deux avec une épée en bois
5- Ushiwaka’s Dance
Vous trouvez pas que ça manque un peu de thème de combat bien épique contre des gros boss ? Eh bien celui-là est certes un thème de combat, mais contre un être humain avec un sabre laser. Si le combat en lui-même n’est pas très ardu, c’est bien l’introduction de Ushiwaka, personnage atypique du jeu, qu’on retient. Sans oublier la musique, qui utilise à merveille les instruments traditionnels japonais qui font l’identité musicale de Okami.
4- Kushi’s Ride
L’heure est grave. Casque Ardent, le dernier général d’Orochi, est tombé, mais le temps a joué en votre défaveur : Orochi a désigné son sacrifice, Kushinada, jeune fille du vilage de Kamiki et fiancée de Susano.
Vous lui servirez donc de monture dans votre route jusqu’à la Cave de la Lune, où se cache Orochi, pour un face à face décisif. Kushi’s Ride illustre à la perfection l’état de l’intrigue d’Okami : Orochi a retrouvé ses forces, le seul moyen de l’atteindre est donc de se jeter dans la gueule du loup… avec un loup.
3- Shinshu’s Field
Vous avez détruit la malédiction de ces plaines, récupéré votre première technique du Pinceau Céleste et vous vous apprêtez à commencer votre voyage afin d’occire Orochi… Le vent souffle dans votre pelage, vous pouvez voir un facteur courir au loin ainsi qu’un bûcheron sortant de chez lui avec sa hache. Votre aventure commence et la musique des plaines de Shinshu illustre à merveille cet état d’impatience qui vous traverse à ce moment-là.
2- The Sun Rises/ Rising Sun
Toute aventure à sa fin, son point culminant, son apothéose. Et celle d’Okami est sublime. Celle qui toute sa vie s’est battue contre le mal, au point de mettre sa propre existence de déesse en danger, contre celui qui a tout organisé sans se montrer, au point de n’être qu’un embryon dans une machine. The Sun Rises, le thème du boss final d’Okami, est incroyable et accompagne un combat des plus épique.
1- Reset/Ending Theme
Tout voyage a une fin, aussi beau soit-il. Toute aventure doit un jour trouver une conclusion, aussi palpitante soit-elle. Et Okami ne déroge pas à cette règle implacable de la fin de cycle qui s’applique même à nos propres vies. Je vais être clair, le thème du générique de fin d’Okami m’a fait pleurer. Et c’est le seul thème de générique à m’avoir fait pleurer.
Car il a réussit à ma rendre nostalgique d’une aventure que je venais de terminer, il m’a même donné envie de parcourir le Nippon à nouveau avec Amaterasu et Issun à mes côtés. Et ce thème est encore plus triste quand on sait que Okami a été la dernière production du Studio Clover… Merci Clover, merci d’avoir écrit l’histoire du jeu vidéo avec Viewtiful Joe et Okami….
Je ne vais pas m’étendre, et je pense que avec tous les éloges que j’ai fait, vous avez déjà devinés la note du jeu. J’aimerai mettre 20/20 à Okami, car c’est Okami qui a allumé en moi la flamme de la passion du jeu vidéo et de la culture japonaise, flamme qui brûle encore avec une telle ardeur aujourd’hui. Mais je lui met 19,6. Non pas que je trouve que le jeu est attaquable sur certains points, mais que je garde espoir. Je garde espoir qu’un jour, un jeu saura m’emmener encore plus loin que ce chef-d’oeuvre que j’ai parcouru pour la première fois il y a tant de temps déjà
Notation:
Gameplay et level-design: 19/20
Graphismes et chara-design: 20/20
Scénario: 19/20
Musique: 20/20
Durée de vie et Plaisir de Jeu: 20/20
Total: 98/100 = 19,6/20
Okami est pour moi un chef-d’oeuvre, un jeu inégalée dans l’histoire de ce média. Le jeu réinvente la mythologie japonaise et se l’approprie pour créer quelque chose d’inédit. Okami est un jeu fait par des passionnés, rien n’est laissé au hasard. Okami est prenant, long, haletant, et il ne laisse respirer qu’à la dernière seconde.
Okami est pour moi le jeu parfait, idéal et le seul que je fait encore une fois par an sans me forcer… juste parce que j’en ai envie. Merci Clover, merci Hideki Kamiya… Pour vous dire, j’aime tellement Okami que je ne sais pas si je souhaite réellement une suite, car si elle n’est qu’à peine excellente, elle entacherai la réputation de ce jeu sublime qu’est Okami. Jouez à Okami, jouez-y encore, parlez-en autour de vous, c’est tout ce que je vous demande.