Critique N°23 : Nanatsu no Taizai dans sa globalité

Bonjour à tous et bienvenue dans la 24ème critique du site, qui s’intéressera à l’intégralité de Nanatsu no Taizai, manga plus que marquant des années 2010 qui a pris fin en début de semaine. Si vous êtes intéressé, j’ai également réalise en décembre dernier une Amachronique sur Nanatsu no Taizai, ah et encore une fois

ATTENTION AU SPOILERS, Z’ÊTES PRÉVENUS


Un potentiel gâché

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Nanatsu no Taizai est donc un manga de Nakaba Suzuki commencé le 10 octobre 2012 dans le Weekly Shônen Magazine et finie le 25 mars 2020. On y suit les aventures d’Elizabeth Liones, princesse du royaume de… Liones, qui part à la recherche des Seven Deadly Sins, des chevaliers légendaires qui auraient trahis le royaume il y a 10 ans. En cherchant ces chevaliers, elle tombe sur Meliodas, homme ressemblant à un enfant qui gère une taverne et qui s’avère être le chef des Seven Deadly Sins.

10 Manga Like Nanatsu no Taizai (The Seven Deadly Sins) | HobbyLark

Nanatsu no Taizai est donc un manga en 41 tomes, c’est beaucoup, qui compte un total de 346 chapitres, ce qui est également beaucoup. Et pour réussir à gérer un scénario sur 41 tomes, mine de rien, il faut parfaitement savoir tout gérer à la perfection. Nakaba Suzuki y arrive, à la perfection sur les 13 premiers tomes, il y arrive bien sur les 15 suivants et sur le reste, c’est la chute…. Le manga, qui commençait pourtant comme étant l’un des mangas les plus prometteurs de la décennie, finit en pétard mouillé avec un arc final très hésitant et plus que décevant. La lecture en devient même fade… Le manga avait énormément de potentiel, mais la qualité a énormément chutée…


Des dessins qui restent très bon

La volonté du D • Afficher le sujet - Seven Deadly Sins

Mais arrêtons de nous désoler (pour l’instant, on va en reparler du scénario) et intéressons-nous à ce que Nakaba Suzuki a su assuré à la perfection tout au long : l’univers de la série. Suzuki nous dépend un cadre médiéval très réussi, mais non sans faille, et c’est bien dommage, sa plus grosse erreur ayant été d’introduire un système de classement de puissance à la Dragon Ball…

Mais ce qui est plus que réussi, c’est le dessin. Rares sont les mangas où je n’aurais rien à dire de ce côté, et bien Nanatsu no Taizai en fait partie. Que ce soit du côté des décors, des attaques d’énergie, ou même des personnages, tout est juste parfait et dessiné d’une main de maître. Voici 3 planches (comment ça gagner de la place ?) afin d’illustrer mes propos:

Arc Albions | Wiki Seven Deadly Sins | Fandom
Contre Total | Wiki Seven Deadly Sins | Fandom
Read manga Nanatsu no Taizai Chapter 224 online in high quality ...

Chaque planche est un délice à regarder, c’est juste…. beau. Les détails, les effets, l’eau, les éclairs et surtout les personnages qui sont tous très bien dessinés. Suzuki est, avec Kubo, le seul mangaka dont je ne me lasserais jamais du style tellement il arrive à sublimer chacune de ses planches et de ses idées….


Un désastre narratif

Les personnages de Nanatsu no Taizai sont (dans l’ensemble) très réussis, que ce soit au niveau de leurs designs ou de leur développement. Contrairement à Naruto, deux personnages n’ont jamais la même histoire et chaque histoire est émouvante : l’histoire de King, celle de Ban, celle d’Escanor et bien sûr celle d’Elizabeth et de Meliodas, qui est et restera dans les flashbacks qui m’ont le plus marqué. Il m’est difficile de détester des personnages de Nanatsu no Taizai, même les plus détestables, comme les archanges, sont réussis au point où j’arrive à les aimer…

Mais maintenant, on va devoir entrer dans le plus délicat, ce qui a TUÉ Nanatsu no Taizai pour moi : son scénario. Et je vais devoir arrêter ici la partie hors-spoiler, oui c’était court, mais je n’ai pas le choix :

SPOILERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Demon King/Plot | Nanatsu no Taizai Wiki | Fandom

Nanatsu no Taizai a l’un des pires arcs final de ce que j’ai pu lire dans toute ma vie… C’est plat, c’est fade, c’est indigeste, on va de power-up en power-up, le manga laisse plein de portes ouvertes, le boss final est l’un des pires boss finaux de l’histoire du manga et le pire, c’est que ça commençait plutôt bien…

J’ai beaucoup de problèmes avec cet arc final, car il ne clôt rien. Je n’ai jamais vu pire. On nous tease durant TOUT LE MANGA l’arrivée de la Deité Suprême pour que au final… bah rien du vent, le Demon King assure tout tout seul, et en fait il assure ABSOLUMENT RIEN !

Du chapitre 300 au chapitre 346, soit environ 1 AN de publication, c’est juste…. chiant, voilà, j’ai rien, d’autre à dire dessus, et cette critique est d’ailleurs plus courte car ça m’attriste… Nanatsu est un manga qui avait tellement de potentiel pour qu’au final ce soit juste bâclé et que l’auteur ne se cache même pas d’utiliser le pouvoir de l’amitié…

Dangai Ichigo & Monster Aizen(Bleach) vs Demon King Meliodas ...

Car tout partait très bien, ça relevait même le niveau de l’arc de la Guerre Sainte qui s’apparentait à une grosse chute : Meliodas devenait le Roi Démon et s’apprêtait à combattre les Seven Deadly Sins. Forcément, par le pouvoir du schéma narratif, il est au-dessus de nos protagonistes sauf que Ban revient du Purgatoire avec le bon côté de Meliodas (trop long d’expliquer) afin d’en finir. Pam pam boum boum, Meliodas good guy edition se retrouve face à son père dans son propre esprit et fait appel…. au pouvoir de l’amitié pour vaincre son père….. Je pouvais, à la limite, tolérer ça face à l’audace de ce combat final.

Arriva le chapitre 310, annoncé comme la fin de Nanatsu no Taizai. Meliodas et Elizabeth s’apprêtent à partir et là…. Je ne pourrais pas vous décrire l’état dans lequel j’étais lors de la sortie de ce chapitre. Je me disais que enfin, Suzuki avait écouté ses fans et remonté la pente.

J’y croyais, tout le monde y croyait ! Un dénouement au Purgatoire pour aller chercher l’âme d’Elizabeth !! Et…. non. Elizabeth va très bien, et rebelote avec le roi démon, cette fois dans le corps de Zeldoris, petit frère de Meliodas. Catastrophe… Et j’en dirai pas plus, parce que l’arc du Chaos avec le Super Chat qui affronte Arthur le Roi des grosses bulles, merci j’ai plus faim, y’a plus de place dans les toilettes…

FIN DES SPOILERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Notation:

Personnages: 14/20

Scénario: 07/20

Ambiance et Univers: 12/20

Dessins: 19/20

Plaisir de Lecture: 09/20

Total : 61/100 = 12,2/20

Nanatsu no Taizai est un manga à l’histoire tragique. Il était plus que prometteur et semblait se destiner à devenir l’une des stars de sa génération, mais il a fini par se saborder, à cause d’un auteur soucieux de continuer, d’éditeurs avides, on ne saura jamais… Ironie du sort, son anime a lui aussi fini par devenir exécrable et on ne peut que contempler l’ampleur du problème. En espérant que sa suite, « Les 4 cavaliers de l’Apocalypse » arrive à quelque chose, mais les suites de mangas, c’est rarement gage de qualité, alors là, avec un tel désastre… Mais malgré tout, j’aime Nanatsu no Taizai, le manga m’a marqué alors zut ! Je suis désolé, mais je ne peux pas m’empêcher de pleurer en lisant le dernier chapitre…. Pas des larmes de joie, mais des larmes de regret, parce que un si gros potentiel a été gaspillé….

Avant de vous laisser partir, je vous met le lien de l’excellent article de Floriano sur Meliodas et Elizabeth, mais sinon, bonne journée à vous et j’espère vous revoir bientôt dans la Taverne d’Am4n0 !!

Analytique N°13 : Le Scantrad, bienfait dangereux ou arnaque idéale ?

Bonjour à tous et bienvenue dans une Analytique qui va être très importante. Si vous me suivez, c’est que je suppose que vous avez un contact avec le monde du manga et sa communauté. Et vous êtes sans doute au courant que depuis plusieurs années, le format numérique se développe énormément et c’est normal, il faut vivre avec son temps et c’est plus pratique de transporter un téléphone où on peut lire par exemple sur MangaPLUS qu’un tome de One Piece.

Mais il existe un format numérique, souvent le préféré des fans, qui fait grincer les dents des éditeurs : le scantrad, plus communément appelés scanlation et le fansub.


Une solution illégale qui prend trop d’ampleur

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Pages couleur du chapitre 146 de My Hero Academia.
Les images de l’article vont être hors contexte, je vous préviens

Alors, on va être directs : quand je parle de scantrad, je ne parle pas que de la Team Scantrad, mais de toutes les personnes qui traduisent des mangas qu’ils soient publiés dans le Jump, le Shônen Magazine, le Bessatsu… Pour le fansub c’est la même chose, je vais traiter du sujet dans son intégralité. Et je vais être explicite sur un autre point :

LE SCANLATION ET LE FANSUB SONT DES ACTIVITÉS ILLÉGALES

Avant de vraiment vous parler de ce qui m’intéresse, faisons une petite histoire très très rapide du scanlation et du fansub. Concernant le scanlation, c’est un phénomène qui est né au Japon. Les fans japonais de telle ou telle oeuvre la scannaient pour l’envoyer à des amis ou parfois la traduisaient pour la rendre disponible sur Internet et donc au plus grand nombres.

Pour le fansub, c’est un peu pareil sauf que c’est là non pas du scannage de manga, mais du sous-titrage d’épisodes d’animes. Si pour les animes ça existe et c’est connu depuis très longtemps, pour le scanlation, c’est connu depuis un bon bout de temps également, et ça a commencé à influencer les ventes depuis quelques années, que ce soit les ventes françaises ou les ventes japonaises. Mais trève de bavardages et passons au thème de l’article.

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Oui, j’ai insisté dessus : le scanlation et le fansub sont des activités illégales. Mais là où le fansub tend de plus en plus à disparaître, avec l’apparition des plateformes de visionnage en ligne, avec en tête de liste ADN, Crunchyroll et Wakanim, le scanlation reste très présent, malgré l’apparition d’alternatives légales pour essayer de contrer cela, notamment avec l’application MangaPLUS de Shueisha, qui propose des chapitres du Weekly Shônen Jump…. en anglais et en espagnol.

Ces choix, qui peuvent être discutables sur certains points, restent malgré tout plus que cohérents, ces langues étant 2 des 3 langues les plus parlées au monde. Mais on peut se demander : pourquoi est-ce qu’il n’y a pas de version française de MangaPLUS ? Alors qu’on est le 2ème pays le plus consommateur de manga ? C’est quand même stupide, surtout quand on voit l’ampleur qu’à prit le marché du manga en digital (légal ou non) chez nous…

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Mais certains vont me demander : en quoi le scanlation est-il illégal ? Pour expliquer ça, il n’y a pas besoin d’aller très loin, il suffit juste de réfléchir au système du scanlation. Le site MangaRock, qui était l’un des plus gros site de manga digital, a expliqué ça avec une petite BD que je ne publierai pas car je n’ai pas envie que l’article fasse 3 hectomètres de long. Je vais donc expliquer ça sous forme de liste assez claire :

  1. Un mangaka écrit son histoire et est publié dans un magazine
  2. Un fan achète le volume relié (ou avec l’apparition de MangaPLUS pour le Jump, les planches sont prises là bas) et il le scanne et le publie sur Internet
  3. Une traduction est faite, que ce soit par l’acheteur ou quelqu’un d’autre (peut importe la langue, mais les 1ères traductions sont généralement en anglais ou dans des langues plus ou moins similaires au japonais)
  4. Puis de fil en aiguille, de nombreuses traductions apparaissent dans pas mal de langues.
  5. Et de nombreux sites proposent donc la lecture GRATUITEMENT

Et j’insiste bien sur le « gratuitement ». Parce que déjà c’est de la violation de droit d’auteur, puisqu’il n’y a eu aucun accord entre la maison d’édition, l’auteur et les 400 milliards de sites qui proposent la traduction. Mais il y a également un autre problème : le scanlation, on va dire scantrad à partir de maintenant, ne permet en rien à l’auteur de gagner sa vie, puisque le tout est proposé gratuitement.

Et c’est là qu’est le problème, car on imagine sans aucun soucis que pour ce qui est des sites comme MangaPLUS, directement géré par la maison d’édition, on imagine sans mal que la paye peut être adaptée en fonction du succès des chapitres, mais pour les sites amateurs qui sont souvent les plus utilisés, ça pose directement plus de problèmes…. Et ça pose encore plus de problèmes quand on sait à quel point l’industrie du manga est en baisse depuis quelques années, et ça ne va pas aller en s’arrangeant.


Des solutions compliquées à imaginer

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« Mais dans ce cas, pourquoi on ne propose pas un site de scantrad payant, afin de régler les problèmes de droits d’auteurs ? ». Cette idée semble miraculeuse sur le papier, mais seulement sur le papier, parce que dans la réalité, elle est à brûler vive pour inutilité. Déjà, le budget. Acheter des droits d’auteur à long terme, c’est cher.

Et quand je dis cher, je veux dire que si vous voulez passer à la caisse, vous avez intérêt à posséder l’intégralité du PIB du Mali et du Sénégal, et même là vous finirez dans la rue. Alors on ne connaît pas le prix exact du droit d’auteur d’un manga, parce qu’il y a énormément de facteurs qui rentrent en jeu, la popularité du manga, ses ventes, ses produits dérivés, si l’auteur est connu…

Mais pour vous donner une indication, Masamune Sakaki, un animateur 3D, a déclaré en 2016 qu’un anime de 13 épisodes coûtait en moyenne 250 millions de yens, soit 1,8 millions d’euros. En faisant un petit produit en croix, on trouve un prix moyen par épisode de 140 000 euros….. pour 1 épisode. Alors vous ne comprendrez peut-être pas pourquoi je bascule sur le prix d’une saison d’anime, alors qu’on parlait de manga juste avant.

Et bien je pense que ça illustre parfaitement ce que je voulais dire par rapport aux prix des droits d’auteurs liés aux goodies, etc. La licence de One Piece, celle de JoJo’s Bizarre Adventure ou celle de Dragon Ball doit coûter bien plus que celle de Samurai 8.

Et ce n’est pas au niveau d’un particulier, mettez-vous ça en tête. Et puis l’idée d’un abonnement pour le scantrad pourrait fonctionner, mais le public est désormais habitué à la gratuité…. Et enlevez un nectar délicieux à quelqu’un, il va tout faire pour le retrouver… La gratuité est partout sur les sites de scantrad, tout le monde (y compris moi) hurleraient au scandale si ça devenait payant.


Mais malgré tout…

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Mais je pense qu’il est temps de faire une pause. Vous me voyez cracher sur le scantrad, j’imagine déjà les gens me dénoncer en tant que ennemi public…. Mais le scantrad a également ses bienfaits :

Déjà, la gratuité est certes un point noir du scantrad par l’absence de soutien à l’auteur, mais c’est aussi une qualité, car cela permet à des personnes qui n’ont pas forcément les moyens de souscrire un abonnement à ADN, Crunchyroll ou Wakanim et qui n’ont pas les moyens d’acheter les tomes reliés d’accéder à leurs mangas préférés.

Et c’est sûrement l’un des facteurs qui a permis à la communauté manga d’autant se développer. L’autre bienfait majeur est bien évidemment la découverte de nouveaux mangas. Et je vous parlerai juste de mon expérience. En 2019, j’ai découvert JoJo’s Bizarre Adventure, Kimetsu no Yaiba : Demon Slayer, Go-Toubun no Hanayome, We Never Learn et Chainsaw-Man via le scantrad. C’est un excellent moyen d’enrichir sa culture manga et de peut-être, trouver des perles rares.

Mais cela soulève également un autre problème : One Piece, My Hero Academia, Demon Slayer…. Ce sont très souvent les plus grands hits qui sont traduits sur les sites de scantrad, et très peu les petits mangas avec énormément de potentiel. Et c’est plus que dommage, car cela permettrait de faire découvrir au plus grand nombre des mangas très intéressants, mais trop peu connus.

Et puis surtout, faire ces traductions de mangas peu connus ferait grandir leur communauté de fan, et derrière, de plus ou moins faciliter leur possible traduction officielle en français, en faisant notamment la demande aux éditeurs via les réseaux sociaux.

Il ne faut pas aller bien loin pour trouver des exemples, de nombreux mangas ne sont pas traduits en scantrad, faute d’un gros succès, comme par exemple We Never Learn dans le Jump. Et c’est dommage, car ces mangas finissent noyés sous les mastodontes, et le marché finit alors bouché… Comme actuellement.

Et puis au final, il existe bien un moyen de soutenir les auteurs en lisant en scantrad : acheter les tomes reliés à leur sortie en France. ça paraît débile, mais c’est bien le cas. Surtout que ça permet aux éditeurs de voir que leurs mangas marchent bien et donc, peut-être d’espérer la sortie de votre chouchou en France qui sait ? On ne sait jamais, et reste que à l’heure actuelle, c’est le meilleur moyen de procéder.

Je vous remercie d’avoir lu jusqu’au bout cette Analytique. Si vous appréciez mon travail, je vous invite à aimer cet article en appuyant sur l’étoile et à vous abonner via WordPress au blog. Merci à vous et bonne journée

Critique N°14 : Au fur et à mesure de JoJo’s Bizarre Adventure N°2 : Battle Tendency

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Deuxième partie de JoJo’s Bizarre Adventure et conclusion de la première saison de l’anime, JoJo’s Bizarre Adventure : Battle Tendency passe aujourd’hui à la casserole. Avant de commencer, vous pouvez retrouvez ma critique de Phantom Blood en cliquant ici. Ah, et une dernière chose. Je vais faire des critiques de chaque partie de JoJo adaptée en anime (et peut-être sur Stone Ocean, Steel Ball Run et Jojolion, on verra) et je supposerai que vous avez vu la partie des critiques précédentes, que je spoilerai donc (ainsi ici je spoilerai Phantom Blood).

Bien, alors allons-y !!

Battle Tendency est donc la deuxième partie de JoJo’s Bizarre Adventure, qui est compilée avec Phantom Blood dans la première saison, 9 épisodes pour Phantom Blood et 17 pour Battle Tendency, soit un total de 26 épisodes. On suit donc Joseph Joestar, petit fils de Jonathan Joestar (héros de Phantom Blood) près de 50 ans après le combat de son grand-père contre Dio Brando.

On est donc en plein milieu des années 30 : la Grande Dépression, le ton qui commence à monter au niveau politique, des hommes vampires issus de piliers, bref, tout ce qui est classique pour la période d’Entre Deux-Guerres, attendez…..


L’évolution et la création

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Ainsi, Battle Tendency met en place un schéma narratif qui sera repris par les parties suivantes (au moins par Stardust Crusaders et Diamond is Unbreakable) : Un personnage lié au JoJo précédent (nom donné au héros des parties, car leurs initiales donnent JoJo, ici Joseph Joestar) arrive dans l’entourage du héros, il va déclencher la situation narrative, et c’est parti pour un bon moment.

Et je vais être très clair sur un point : comme Phantom Blood, Battle Tendency est une partie assez inégale sur pas mal de point, mais elle arrive à mieux relier le tout, à rendre tout plus uniforme, ce qui fait qu’elle est bien meilleure. Oui, Battle Tendency est inégale, alternant entre l’excellent et le correct, que ce soit au niveau purement qualitatif d’un épisode à l’autre, ou juste au niveau global, en comparant par exemple son scénario et ses personnages.

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Côté personnages, Battle Tendency nous fait vraiment ressentir le côté « Bizarre » de JoJo’s Bizarre Adventure. Après Phantom Blood qui était plus centré sur la dualité entre Dio Brando et Jonathan Joestar, au point de rendre les autres personnages plats, Battle Tendency propose bien plus de personnages charismatiques : Joseph, le protagoniste, qui est une telle réussite qu’Araki le réutilisera dans les parties 3 et 4, Caesar Zeppeli, petit-fils de Will A. Zeppeli, mentor de Jonathan, Lisa Lisa, maîtresse de Caesar et de Joseph, Smokey, ou le cliché de l’afro-américain attachant et surtout Stroheim, UN NAZI CYBORG !!!!!!!


Une partie assez inégale

Battle Tendency a de très bon personnages, qui évoluent d’une bien belle manière au fur et à mesure de la narration. On sent vraiment une évolution depuis Phantom Blood, chaque personnage a son histoire, son caractère, ses motivations et parfois ils n’hésitent pas à mettre des bâtons dans les roues de Joseph, là où les personnages de Phantom Blood étaient soit des alliés, soit des ennemis de Jonathan.

Cependant, je trouve que les antagonistes sont inférieurs à Dio Brando, qui lui arrivait vraiment à être détestable et horrible, là où dans Battle Tendency, le premier « boss » est plus intéressant que le « boss final » c’est dire !! Car Santana (c’est le petit sobriquet du premier boss) est affronté dans un espace très clos par un Joseph qui est encore aux balbutiements du maniement de l’Onde, ce qui explique le fait qu’on s’attache plus à lui qu’aux autres boss, qui sont assez….. plats, et c’est bien dommage, car le scénario nous promettait bien plus !!

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Car malgré le fossé de 50 ans narrativement entre la fin de Phantom Blood et le début de Battle Tendency, cette 2ème partie fait réellement avancer l’univers. On a plus un Jonathan qui découvrait encore l’Onde, on a un Joseph bien plus à l’aise avec elle puisqu’il a un don pour l’utiliser. On a plus un Dio Brando qui découvrait à peine ses pouvoirs de vampire, on a 4 vampires très anciens et surpuissants.

Et c’est dingue que Araki arrive à nous faire autant ressentir cette idée de progression, alors que Jonathan est mort et que les parties suivantes s’appuieront sur le fait de faire intervenir le JoJo précédent afin d’illustrer la montée en puissance globale du manga.

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C

Mais intéressons-nous au scénario de Battle Tendency. L’histoire se déroule donc en 1938 ou en 1939, à l’aube de la 2nde Guerre Mondiale. Joseph Joestar, âgé de 18 ans, visite New York avec sa grand-mère Erina Joestar. Joseph sauve un jeune afro-américain nommé Smokey Brown de policiers racistes, avec qui il finira dans un bar. Cependant, un mafieux leur apprend la mort de Speedwagon, riche magnat du pétrole, assassiné au Mexique. Un vampire nommé Straizo apparaît alors et va affronter Joseph. Une fois Straizo vaincu, Joseph partira en direction du Mexique pour enquêter sur la mort de Speedwagon.


Les balbutiements de la saga JoJo

Il découvrira que, non seulement Speedwagon est encore vivant, mais aussi que des nazis ont capturés un pilier contenant un homme fossilisé, homme qu’ils sont en train de ramener à la vie, en le nommant Santana. Cependant, le temple où était enfermé Santana contenait également de nombreux masques de pierres, masques identiques à celui qu’à utilisé Dio Brando pour se transformer en vampire il y a 50 ans…. Joseph, accompagné de Caesar Zeppeli et de Lisa Lisa, enquêtera sur l’origine de ces hommes du piliers, qui recherchent inlassablement la pierre d’Aja afin de devenir la forme de vie ultime… Avouez que ça en jette non ?

Battle Tendency peut donc être séparé en plusieurs « arcs » : l’arc d’introduction, qui se conclut par la mort de Straizo, l’arc de Santana, qui se conclut par la mort de… Santana, c’est bien tu suis, l’arc de l’Italie, où Joseph et ses alliés parcourent le pays en s’entraînant à l’Onde et l’Arc de Kars, avec le combat final . Et le gros point positif de Battle Tendency par rapport à Phantom Blood, c’est le fait que le scénario prend son temps, nous montre des phases d’entraînement, de l’humour, des moments plus posés, là où Phantom Blood allait tout le temps à fond la caisse, ce qui est un défaut, car à force d’aller trop vite, on finit par perdre le spectateurs, surtout dans un anime là où dans un tome relié il est possible de revenir en arrière afin de mieux comprendre un élément.

Et c’est vraiment ce qui rend le visionnage de Battle Tendency très agréable et fluide, car ces moments d’humour (en fait tous les moments où les personnages sont posés et s’entraînent) permettent de ralentir un peu l’action, ce qui est bien évidemment nécessaire dans un shônen.

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Comme dit plus haut, Battle Tendency brille également par ses personnages divers et variés, qui sont également tous uniques.

Et ce qui est dingue, c’est que Battle Tendency arrive non seulement à introduire des personnages et à leur donner une conclusion, mais aussi à compléter l’histoire des personnages de Phantom Blood qui restait en suspens, comme Speedwagon ou Erina Pendleton Joestar, tout en étoffant l’univers de JoJo, qui apparaît déjà comme assez conséquent une fois Battle Tendency terminée, surtout pour un manga de la fin des années 80/ début 90. Côté univers, Battle Tendency ne révolutionne rien et fait juste dans le classique : un héros, ses potes, des méchants.

Mais le problème, c’est qu’il n’apporte rien en plus, et c’est compréhensible, vu l’âge de Battle Tendency, ce qui fait que, comme dans Phantom Blood, on ressent vraiment l’âge de Battle Tendency, qui ne joue pas du tout en sa faveur d’un point de vue purement narratif, ce qui est encore plus visible avec des antagonistes bien moins réussis que Dio Brando. Après, côté animation, c’est réussi, voilà. L’Onde est toujours aussi bien représentée, l’univers dépeint façon JoJo marche toujours aussi bien, bref, ça commence à devenir à devenir un cahier des charges pour JoJo tout ça !!

Au final, Battle Tendency est une partie de JoJo qui comble en partie les défauts de son prédécesseur, tout en amenant des antagonistes moins captivants, ce qui peut gêner lors de l’affrontement final. Mais malgré tout, on ressent clairement une montée en puissance du manga, Araki commence à maîtriser les codes qu’il avait établi et à les exploiter à leurs pleins potentiel

Notation :

Personnages : 16/20

Scénario : 16/20

Ambiance et Univers : 15/20

Animation : 15/20

Plaisir de Visionnage : 14/20

Total : 76/100 = 15,2/20

Battle Tendency surpasse en tout point Phantom Blood. Voilà. Le rythme est mieux géré, les combats plus intéressants, les personnages plus attachants. Cependant, les antagonistes sont moins intéressants que Dio Brando, qui lui arrivait à créer une vraie dualité entre lui et Jonathan, l’un vivant dans la traîtrise au point de ne plus supporter le soleil et l’autre étant droit et juste au point d’utiliser l’énergie du soleil, là où les hommes du pilier sont plat… Après Battle Tendency n’est pas non plus parfait, en espérant que Stardust Crusaders élève encore le niveau. Mais malgré tout, je peux vous déjà vous le dire, oui, j’aime JoJo et oui, JoJo c’est un grand cru !!

Allez l’opening pour bien finir !!

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Quoi vous êtes encore là ? Allez je vais être sympa :

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Yare Yare Daze…..

19/02/2020

Critique N°13 : Demon Slayer tome 6

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On commence les critiques de l’année avec le tome 6 de Demon Slayer, ce qui fait donc suite à l’une des premières critiques du site, la critique des 2 premiers tomes de la série. Avant de commencer, je tiens à préciser que je possède les tomes 3 et 5 en anglais, ce qui n’empêche de faire une critique sur les tome 3 à 5. Le tome 6 de Demon Slayer conclut l’arc commencé avec le tome 4. Le tome se finit exactement là où s’arrête la saison 1 de l’anime. Ainsi, j’illustrerai l’article avec des images de l’anime, voilà. Donc commençons.


Un univers embelli

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Je vais être clair et direct : niveau scénario, le tome 6 de Demon Slayer calme un petit peu le jeu après 2 tomes très complets et riches. Ainsi, on délaisse un peu les gros combats et les démons pour faire évoluer le Nippon du début du XXème siècle. Donc oui, si vous attendiez des grosses attaques de souffles clairement, vous allez être déçus. Le tome 6 de Demon Slayer peut être séparé en deux parties niveau scénario.

Tout d’abord la conclusion réelle de l’arc de la montagne de Natagumo, avec l’Assemblée de Piliers où sont conviés Tanjiro et Nezuko afin d’être jugés (chapitres 44 à 47 + première moitié du 48) et la deuxième partie du tome (deuxième moitié du 48 et chapitres 49 à 52), où on suit Tanjiro, Zenitsu et Inosuke dans leur rééducation et leur entraînement au manoir de Shinobu Kocho, pilier des Insectes (en couverture du volume).

Mais malgré le nombre de combat qui est de zéro (hormis une petite escarmouche entre Tanjiro et Sanemi Shinazugawa, le pilier du vent) et un grand nombre de dialogues, la lecture reste très fluide et agréable : on prend plaisir à prendre un peu de recul sur les événements et découvrir le monde des pourfendeurs.


Un tome qui prend le temps

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Côté personnages, les 4 principaux (Tanjiro, Nezuko, Zenitsu et Inosuke) évoluent peu, mais la nouveauté vient des piliers, qu’on connaît désormais tous. Et parmi les piliers, Shinobu se dévoile à Tanjiro et au lecteur avec notamment son passé : sa sœur aînée, qui était pilier avant elle, souhaitait de tout cœur devenir amie avec un démon afin de les comprendre. Cependant, elle ne put accomplir son objectif car elle a été tuée par un démon.

Ainsi Shinobu respecte Tanjiro pour avoir accompli le rêve de sa sœur. Car d’après Tanjiro « Tu souris tout le temps, mais ton odeur…. C’est celle de la colère », ce à quoi Shinobu répondra  » Depuis le jour où ma soeur adorée a été tuée par un démon […] La colère s’amoncelle.

Elle s’entasse et grandit de plus en plus ». Du côté des autres piliers, si pour l’instant leur passé n’est pas connu (et c’est sur ça qu’on pourra juger de leur qualité, vu que pour l’instant, en 6 tomes, Gotoge a été excellente au niveau des flashbacks), leur design sont tous très originaux : Gyomei Himejama le pilier de la Roche, avec son design imposant de moine et qui j’espère se bat à mains nus, Muichiro Tokito le pilier de la Brume, qui est intéressant avec son caractère de tête en l’air (malgré le fait qu’il ait le design que je trouve le moins réussi).

Mais il y a surtout ceux que je trouve le plus réussis : Kyojuro Rengoku, Pilier des Flammes (et non du Feu attention), Tengen Uzui, Pilier du Son et Mitsuri Kanjori, Pilier de l’Amour. Donc oui, niveau design de nouveaux personnages, le tome 6 de Demon Slayer est excellent.

Kyojuro Rengoku | Kimetsu no Yaiba Wikia | Fandom

Côté dessin, Gotoge continue à exceller dans le dessin comme elle a toujours su le faire : si nos rétines ne peuvent pas admirer les effets d’attaques incroyables, ils peuvent se consoler devant la qualité globale du dessin, car oui, la mangaka dessine incroyablement bien. Les décors sont magnifiques, les personnages sont sublimes…

Tout est génial !!! La première partie du tome au QG des pourfendeurs regorgent de visages dessinés à la perfection (rappelez-vous, je disais dans la critiques des 2 premiers tomes que Koyoharu Gotoge dessinait extrêmement bien les visages, et on ressent même une tension, alors que je rappelle que les personnages sont sensés être des alliés !). Vraiment on sent que Gotoge manie très bien son univers, et c’est d’autant plus surprenant qu’il s’agit de sa première série à succès. Et le fait que la mangaka sache parfaitement ce qu’elle fait donne un plaisir de lecture qui est présent, avec une lecture très fluide. Franchement, Chapeau !!

Notation:

Personnages: 18/20

Scénario: 14/20

Ambiance et Univers: 17,5/20

Dessins: 18/20

Plaisir de Lecture: 19/20

Total : 86,5/100 = 17,3/20

Le tome 6 de Demon Slayer continue la série d’une très belle manière, en développant l’univers mis en place pendant les 5 premiers tomes. Une fois la lecture du tome achevée, on ne peut que se sentir excité par la suite, qui commence un arc qui s’annonce aussi épique que les précédents. Un excellent nekketsu, qui continue à être d’une très bonne qualité au fur et à mesure. Vivement le tome 7 !!

Mes 10 mangas favoris

On continue la vague de fin d’année avec mes 10 mangas préférés !!!

Avant de commencer, je précise que c’est MON AVIS, QUE C’EST INTÉGRALEMENT SUBJECTIF. De même, j’évoquerai à plusieurs reprises avoir lu un manga en scan, ce qui est 100% ILLÉGAL, précisons-le. Je m’impose une limite de 10 chapitres en scans et si le manga m’intéresse, je décide alors de commencer à acheter les tomes papiers afin de soutenir le travail de l’auteur, tout en continuant les scans d’un autre côté. Sur ce, commençons.

10- Jojo’s Bizarre Adventure

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Et en plus de ça, je n’ai vu que les parties 1 et 2 (j’ai même pas encore fini Battle Tendency). Phantom Blood est sympatoche mais possède tout de même quelques lourdeurs, malgré ses 9 épisodes. Pour Battle Tendency, c’est du tout bon: les lourdeurs sont corrigés, Joseph est moins plat que Jonathan, l’humour fait mouche… On en reparlera dans la critique dédiée à Battle Tendency mais voir qu’un manga arrive à corriger ses imperfections en si peu de temps force le respect. J’ai hâte de finir la partie 2 et de regarder Stardust Crusaders !!!

9- Demon Slayer

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Contrairement à beaucoup, j’ai découvert Demon Slayer non pas avec son anime en avril dernier, mais il y a exactement un peu moins d’un an, alors que je cherchais un nouveau manga après la fin de Shokugeki no Soma dans le Weelky Shônen Jump. Et autant vous dire que j’ai eu un coup de foudre instantané : l’univers, les personnages… Demon Slayer m’a captivé, à tel point que je me souviens avoir enchaîné les scans au point d’avoir été à jour une semaine avant la sortie de l’anime, que j’ai tout de même suivi religieusement chaque semaine. Demon Slayer m’a captivé et me captive encore !! Sinon, vous pouvez aussi lire ma critique des 2 premiers tomes de Demon Slayer.

8- Shokugeki no Soma

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Lorsque je commence ce manga au début de l’été 2018, je pensais commencer quelque chose pour passer l’été et que j’oublierai assez vite…. Alors que non. J’en parlerai pas plus ici, il y a une Amachronique dédiée.

7- Attack on Titan

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Au niveau scénario sur la décennie (son tome 1 est sorti début 2010 malgré un début en 2009), vous trouverez pas mieux que Attack on Titan, je vous le dit. Encore une fois, c’est sûrement un manga sur lequel je ferai une Amachronique une fois qu’il sera fini, mais retenez juste que Isayama a géré son univers à la perfection et qu’il la fait évoluer en tant que Master-Mind absolu. Par exemple, il a fait un foreshadowing qui est apparu au grand jour…. 10 ANS APRES !!! C’est du niveau de Oda là !!!

6- Nanatsu no Taizai/Seven Deadly Sins

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Encore une fois, si vous souhaitez un développement de mon ressenti sur Nanatsu no Taizai, vous pouvez lire l’Amachronique dédiée. Mais Nanatsu no Taizai est là parce que c’est un shônen qui paraît assez basique, mais qui est en fait assez profond (surtout sur la relation Meliodas-Elizabeth). J’en profite pour passer un message à mon ami d’enfance avec qui j’ai coupé les ponts et qui m’avait fait découvrir l’oeuvre, si tu passe par là, un bonjour de ma part !!!

5- My Hero Academia

Ce qui est ironique avec My Hero Academia, c’est que je l’ai commencé chez un ami à qui on avait offert le tome 1, qu’il avait détesté…. My Hero Academia, c’est sûrement avec Demon Slayer le seul gros shônen nekketsu que j’ai suivi depuis ses débuts (pour MHA, la sortie de son tome 1 en France). J’aime beaucoup My Hero Academia, notamment pour son ambiance scolaire et la créativité de Horikoshi au niveau des Alters. Dommage que au niveau du scénario, ça reste parfois assez banal. En tout cas, suivre Izuku dans ses péripéties est un vrai plaisir.

4- Bakuman

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Bakuman est le manga qui m’a fait découvrir la profondeur de l’industrie du manga. Le côté documentaire est vraiment super intéressant, et l’histoire également. Franchement un manga indispensable et par lequel il faut passer.

3- Dragon Ball

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C’est le premier manga que j’ai lu de toute ma vie. Je me rappelle encore plus ou moins de la journée où mon père est arrivé et m’a mis un tome de Dragon Ball entre les mains, tome qui a enflammé ma passion, et flamme qui brûle encore aujourd’hui avec une intensité indescriptible. Dragon Ball c’est la vie, Dragon Ball ça évoque de la nostalgie chez tout le monde. J’ai pas besoin de d’en dire plus.

2- One Piece

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Alors, j’ai aussi grandi avec One Piece, mais…. Je sais pas si c’est le nombre de tomes que je trouvais incroyablement nombreux à l’époque (environ 55-65) ou si c’est parce que je n’aimais aucun des arcs du Nouveau Monde, mais One Piece dans mon enfance, ça passait surtout par les parties de Gigant Battle! et de Pirate Warriors avec mon meilleur ami de l’époque. J’ai quand même essayé de me mettre à One Piece, mais le Gear 4 est arrivé, Gear que je trouvais super moche, et j’ai arrêté. Pour m’y remettre il y a quasiment 2 ans, et c’est là que j’ai vraiment commencé à aimer One Piece, en me refaisant tout depuis le début. Oui, Oda est un génie, mais One Piece c’est pour moi le genre de manga à rusher d’un coup, et qui est difficilement suivable en scan toutes les semaines.

1- Fullmetal Alchemist

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J’ai grandi avec Fullmetal Alchemist, c’est Fullmetal Alchemist qui m’a autant fait aimé le manga. Voilà, je suis désolé mais j’ai vécu bien plus de moments inoubliables avec Fullmetal Alchemist qu’avec One Piece. C’est peut-être du au fait que j’ai rattrapé tout One Piece en une soirée chez un ami alors que ma lecture de Fullmetal Alchemist s’étant sur 3 ans, ce qui fait que j’ai eu le temps de m’attacher aux personnages et d’imaginer la suite du manga…. C’est ces souvenirs nostalgiques qui me font dire que Fullmetal Alchemist est mon manga préféré, peut importe ce que vous me direz. Mais bon, chacun ses expériences !! Vous pouvez retrouver l’Amachronique dédiée à Fullmetal Alchemist en cliquant sur le lien