Bonjour à tous et bienvenue dans une critique dédié à l’une des nouveautés de 2020 que j’aime le plus : Chainsaw-Man ! Comme Act-Age, cette critique servira de « remake » à la critique que j’avais réalisée en fin d’année dernière, lorsque Kazé et Ki-oon avaient annoncés les licences respectives.
On va donc s’intéresser aujourd’hui à Chainsaw-Man, clairement mon gros coup de cœur de fin 2019. C’est parti !
Un scénario en retrait qui marche malgré tout

Chainsaw-Man est un manga de Tatsuki Fujimoto, connu pour Fire Punch, publié dans le Weekly Shônen Jump depuis le numéro #1 de 2019, paru fin 2018. Le manga nous raconte l’histoire de Denji, jeune garçon obligé de tuer des démons afin de payer les dettes de son père. Il pourra compter sur l’aide de Pochita, petit démon chien-tronçonneuse, qui l’aide au quotidien. Cependant, un jour son employeur fait un pacte avec un démon et tue Denji.
Pochita se sacrifie afin de ramener Denji à la vie en tant que démon tronçonneuse.
Voilà globalement comment on pourrait résumer le synopsis de Chainsaw-Man. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que le manga ne brille pas par son aspect scénaristique. Malgré tout, il est impossible de nier que le scénario fait le job, et arrive même à nous laisser en appétit pour le tome 3.
Certes, c’est un scénario d’un manga nekketsu, qui est donc très peu original et qui est clairement le point du manga le moins marquant, mais il fait ce qu’on lui demande, ce qui est suffisamment rare dans le Jump pour le remarquer…
Un manga déjanté et méga prometteur

La plupart des personnages de Chainsaw-Man sont à l’image du scénario : efficaces mais pas inoubliables. Malgré tout, j’ai bien eu mon petit coup de coeur, avec ici le personnage de Power, très attachante et qui amène une dose d’insouciance qui est la bienvenue !
Cependant, j’aimerais faire un aparté sur Denji, le héros. On a ici ce que je considère comme un opposé total aux héros au but incroyable qu’on voit d’habitude dans le Weekly Shônen Jump. Denji est une habile caricature du héros de shônen. C’est simple, là où Luffy veut être le roi des pirates, là où Izuku veut devenir le N°1 des super-héros et là où Asta veut devenir Empereur-Mage, Denji veut…. Toucher des nichons. Comme quoi, on peut encore avoir des héros intéressants dans le Jump aujourd’hui….

Chainsaw-Man est un manga qui brille par son style de dessin, brouillon et brutal, style caractéristique de son auteur. Je n’aurais rien à redire dessus, vu comment chaque page est un régal à déguster, Fujimoto arrive à « dynamiser » son manga d’une bien belle manière. Oui, le manga est sombre, tant au niveau des thèmes abordés que du chara-design ou du style de dessin, avec certaines pages possédant très très peu de blanc. Mais c’est ce qui fait le charme de Chainsaw-Man.
Il joue de cette noirceur, pour la rendre fun. Le terme « déjanté » lui colle très bien, vu comment il se rit des codes et de la bien-pensance du shônen made in Shonen Jump. Avec son univers gore et atypique, une ambiance glauque et oppressante qui colle à la peau et un style de dessin tout simplement parfait, Chainsaw-Man est une vraie bouffée d’air frais. C’est une bouffée d’air frais dont le monde du shônen avait besoin, vu comment il commençait à sentir le renfermé.
Notation:
Personnages: 16/20
Scénario: 13/20
Ambiance et Univers: 19/20
Dessins: 20/20
Plaisir de Lecture: 20/20
Total : 88/100 = 17,6/20
Chainsaw-Man est un manga qui s’annonce déjà comme excellent. De par son ambiance, son style de dessin et son personnage principal incroyable, le manga de Tatsuki Fujimoto est à surveiller. Kazé a probablement mis la main sur la future grande star du shônen, affaire à suivre, ou plutôt à tronçonner.