Top M’en 5 N°15 : Les 5 articles que j’ai le plus aimé écrire

Bonjour à tous et bienvenue dans le DERNIER Top M’en 5. Oui, cette rubrique prend fin en ce 10 juillet 2020. Ainsi, le bouton « Top M’en 5 » de la barre de catégories va disparaître prochainement, afin d’aérer un peu tout ça. Bien, c’est parti pour le dernier Top M’en 5 !

5- Analytique N°20 : Le 1er semestre 2020 du Jump

C’est une très longue Analytique qui se trouve à la 5ème place de ce classement. Une Analytique qui m’aura pris énormément de temps, mais que j’aurai adoré écrire. Cet article est bourré de données, de graphiques et de texte, mais j’espère que vous l’aurez apprécié. Vous pouvez le lire ici !

4- Test N°21 : Super Mario Odyssey

Il est difficile d’avoir un avis opposé à la masse. Et c’est ce que j’ai illustré dans cet article. Je n’aime pas spécialement Mario Odyssey. C’est un jeu correct, mais qui est un très mauvais Mario 3D. Et c’est ce que j’ai expliqué dans ce test, que vous pouvez lire ici !

3- Analytique N°18 : Le chapitre 205 de Demon Slayer

Chapter 205 | Kimetsu no Yaiba Wikia | Fandom

Demon Slayer aura véritablement été un manga qui m’aura marqué de bout en bout. Afin de lui rendre hommage et de tenter de réduire les avis sur la fin que je comprends, mais que je trouve infondés, j’avais écrit une Analytique à ce sujet. Analyse détaillée du chapitre, avec les références au reste du manga, pourquoi Gotoge a fait ce choix, une explication que vous pouvez retrouver ici !

2- Critique N°33 : Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba

Fatalement, la critique de Demon Slayer allait être dans ce top, je le savais depuis le début. C’est une critique que j’ai commencé à écrire début mars, car je savais que j’allais en parler une fois le manga fini. Cependant je ne pensais pas qu’elle allait sortir si tôt ! Le manga a pris fin au meilleur moment, et j’ai donc sorti cette critique mi-mai, qui a eu un excellent accueil. Vous pouvez la lire ici !

1- Critique N°30 : Steel Ball Run

Oui, elle ne pouvait être que première. L’apothéose de notre aventure sur JoJo’s Bizarre Adventure, la critique de Steel Ball Run. Je ne dirais rien d’autre, si ce n’est que vous pouvez lire cet article ici.

Personnalitay N°11 : Jolyne Cujoh

Bonjour à vous et bienvenue dans une nouvelle Personnalitay. Oui, ça fait longtemps, et je m’excuse de cette absence. Pour cette reprise, intéressons nous à LA protagoniste principale de JoJo. Et oui, je dis « LA » car c’est la seule à ce jour…. Je parle bien sûr de Jolyne Cujoh ! (et pas « Kujo » attention). Bien évidemment, je vais spoiler la partie VI de JoJo’s Bizarre Adventure, à savoir Stone Ocean, donc attention !


L’héritière de Jotaro

Jolyne Cujoh | Wiki Jojo's Bizarre Encyclopédie | Fandom

Jolyne Cujoh est donc la fille de Jotaro Kujo. Il s’agit de la protagoniste de la partie VI de JoJo’s Bizarre Adventure, Stone Ocean. C’est également la seule femme à avoir été la protagoniste principale d’une partie à ce jour. Sa liaison à Jotaro par le sang est symbolisée par plusieurs éléments, en plus de son nom de famille et du fait que Jotaro soit présent dans Stone Ocean. Elle récupère le cri de guerre de son père, enfin de son Stand, le fameux « ORA ORA ORA ! ». Elle adapte aussi son tic de langage « Yare Yare Daze » (Donne-moi une pause), en « Yare Yare Dawa » (Que c’est pénible).

Le caractère de Jolyne est en soit très semblable à celui de Jotaro. Elle est une femme téméraire et qui ne se laisse jamais submerger par l’adversité. Cependant, elle reste bien plus émotive que son père, et au final ça permet de la rendre bien plus attachante. Le gros défaut de Jotaro est qu’il est selon moi trop…. Parfait. Jotaro n’a aucun défaut. Il sert avant tout à trouver la faille de son ennemi, il ORA ORA ORA et puis basta. Là où Jolyne est un personnage qui est bien plus humain, et c’est tout sauf un défaut puisque ça lui permet d’avoir des moments bien plus légers et des moments humoristiques. Et c’est tant mieux !

Jolyne Cujoh | Wiki Jojo's Bizarre Encyclopédie | Fandom

Comme l’intégralité des protagoniste principaux de JoJo depuis Jotaro, Jolyne possède un Stand. Après Star Platinium, Crazy Diamond et Golden Experience, on découvre donc Stone Free. Après un Stand qui progressait jusqu’à pouvoir arrêter le temps, un Stand qui pouvait réparer n’importe quoi et un autre qui manipulait la vie, le Stand de Jolyne manipule les fils. En plus de ça, le Stand est composé de fils issus directement du corps de Jolyne.

Le Stand, en dehors de son pouvoir de manipulation des fils, ne possède rien d’autre de caractéristiques. Sous sa forme de Stand, il est à courte portée et possède une puissance relativement similaire à celle de Star Platinium, comme en atteste ses statistiques :

  • Destruction : A
  • Vitesse : B
  • Portée : C
  • Précision : C
  • Potentiel : A

Comparons aux statistiques de Star Platinium, de Crazy Diamond et de Gold Experience. Je précise que pour Star Platinium, je fait 2 graphiques avec à gauche ses statistique dans Stadust Crusaders, et à droite dans Stone Ocean :

Star Platinium

Crazy Diamond

Gold Experience

On voit que Stone Free a globalement des statistiques moyennes, sauf en potentiel et en puissance (A) et en vitesse (B). Mais surtout, on remarque que Stone Free est, avec Star Platinium à son plein potentiel, le Stand le plus équilibré. Alors oui, il ne faut jamais se fier aux statistiques des Stands, mais peut-être qu’Araki a souhaité nous illustrer la polyvalence de Stone Free et derrière celle de Jolyne…

Pour la dernière partie de cet article, je vais parler de son évolution tout au long de Stone Ocean, alors attention aux spoilers !

BALISE SPOILER


Une guerrière incroyable

The Death of Jolyne Kujo | Stone Ocean MMV - YouTube

Jolyne doit être la protagoniste de Stone Ocean à avoir la plus belle évolution de toute la partie. Au début, on nous la présente en temps que « cause perdue », qui aura tout fait afin d’attirer l’attention de son père, au point de sombrer dans le milieu du crime. Elle est alors envoyée dans la prison de Green Dolphin, afin d’y purger sa peine de 15 ans à cause d’un meurtre qu’elle n’a pas commis.

On découvre alors une protagoniste refermée sur elle-même, froide et parfois même assez cruelle, comme avec le sort qu’elle réserve à son avocat ou à sa camarade de cellule Gwess. Jolyne est une battante, et c’est un trait de caractère qu’elle gardera jusqu’à la fin de son aventure et son combat contre Enrico Pucci.

Jolyne Cujoh | Wiki | JoJo Amino Amino

Là où au départ elle se mettait en danger afin d’attirer l’affection d’autrui, car n’ayant pas bénéficié de celle de son père dans son enfance, de plus en plus elle va se mettre en danger non pas pour attirer, mais pour protéger. C’est ce qui est illustré par l’arc dans le quartier disciplinaire de Green Dolphin ou l’arc final, où Jolyne ira jusqu’à sacrifier sa vie afin de permettre à Emporio de s’en sortir. Et c’est au final ça qui me plaît dans le personnage de Jolyne. Elle évolue constamment, certes comme Josuke ou Joseph. Mais là où pour ces deux derniers ça passe surtout par une maîtrise de leurs pouvoirs, Jolyne évolue elle bien plus sur le plan psychologique. Et c’est pourquoi je la considère comme un excellent personnage.

Critique N°30 : Au fur et à mesure de JoJo’s Bizarre Adventure Final : Steel Ball Run

5 mois…. 5 longs mois auront été nécessaire afin que je sois à jour dans JoJo’s Bizarre Adventure. 5 mois et 7 critiques… Phantom Blood, Battle Tendency, Stardust Crusaders, Diamond is Unbreakable, Vento Aureo, Stone Ocean et aujourd’hui Steel Ball Run, apothéose des critiques de l’oeuvre d’Araki, mais bien avant-dernier article sur JoJo. Je vous en dirai plus samedi….


L’apogée de l’art d’Araki

Steel Ball Run tome 1

Steel Ball Run marque donc une véritable rupture avec les parties précédentes. Cependant, contrairement à Stardust Crusaders qui était également une rupture au niveau des combats, Steel Ball Run est aussi un reboot au niveau de l’univers. Au revoir le XXIème siècle et les héritiers de Dio, nous voilà en 1890, à l’est des Etats-Unis, pour vivre la plus grande course équestre de l’histoire…

Steel Ball Run nous narre l’histoire de Johnny Joestar, ancien jockey de génie devenu paraplégique suite à une agression. Alors qu’il s’apprête à assister au départ de la course équestre Steel Ball Run, il rentre en contact avec Jayro Zeppeli et surtout avec une de ses boules de métal qui font bouger ses jambes….

Johnny s’inscrit donc à la Steel Ball Run afin de gagner l’honneur de Jayro et d’apprendre la mystérieuse Rotation. Cependant, le but de la Steel Ball Run est bien plus noir qu’il n’y paraît…

Johnny Joestar

Steel Ball Run possède les meilleurs personnages de toute la série. Dio, Jonathan, Joseph, Kira, Jotaro, Polnareff, Diavolo, Pucci, Jolyne… Aucun n’arrive à la cheville des personnages de Steel Ball Run. Chaque personnage de Steel Ball Run possède un passé développé et intéressant (à l’exception de certains méchants secondaires, comme D-I-S-C-O) et surtout, ils sont tous humains. Aucun personnage de Steel Ball Run n’est parfait au niveau de leur convictions et de leurs objectifs.

Il n’y a pas de personnages tous blanc ou tout noir, mais pleins de nuances de gris. On sent que l’auteur franchit enfin un cap qu’il essayait d’atteindre depuis Diamond is Unbreakable. Dans la partie 4, il essayait de rendre Kira plus humain, notamment avec les arcs où il occupe le rôle principal (« Kira Yoshikage veut vivre paisiblement », et les arcs « Stray Cat » et « Bites the Dust »).

Dans Vento Aureo, c’est les protagonistes qui par moment semblaient pas si « gentils » que ça avec le cadre mafieux de la partie, même si c’était assez maladroit et vite abandonné.

Enfin, dans Stone Ocean, on a un groupe de protagoniste criminel. Ici le flou entre protagonistes et antagonistes était bien plus clair avec l’opposition entre un groupe de criminels qui était les protagonistes et un antagoniste religieux et prêtre.

Cependant, dans Steel Ball Run, cette ambiguïté se fait bien plus sur le niveau psychologique. Ainsi, si Johnny cherche à déjouer les plans de l’antagoniste, il est tout de même assez égoïste en cherchant à conserver l’objet de leur quête à tout pris afin de pouvoir retourner au sommet du monde de l’équitation. De même pour Jayro, qui cherche au début à gagner la Steel Ball Run sans se soucier de ce qui se passe à côté.

Jayro Zeppeli, sans doute mon personnage préféré de JoJo

La qualité des personnages est ce qui saute directement aux yeux quand on lit Steel Ball Run. Que ce soit au niveau du design, qui mélange habilement le côté western avec des vêtements bien plus atypiques (parfois, on a l’impression que Johnny porte juste une combinaison) ou au niveau de l’écriture et de leurs caractères.

Chaque personnage principal de Steel Ball Run est une réussite sur tout les points (Johnny, Jayro, Lucy, Valentine, Hot Pants et Diego, pour ne citer qu’eux) même la plupart des personnages secondaires sont très réussis (Weakapipo, Pocoloco, Mountain Tim et surtout Rindo Roadagain).

Araki conclut chaque arc narratif de ses personnages, certains arrivant à trouver la gloire qu’ils recherchaient, tandis que d’autres échoueront et mourront en chemin. Steel Ball Run est une oeuvre tragique dirigée de main de maître par Hirohiko Araki, qui peut enfin exprimer l’intégralité de son art, étant donné qu’il n’est plus dans un magazine shônen hebdomadaire, mais dans un magazine seinen mensuel.


La quintessence de l’univers de JoJo

L'univers de Steel Ball Run se base sur des références à l'ancien. Ici, Magenta Magenta, l'une des références à Kars avec Blackmore

« Pourquoi est-il nécessaire de lire les 6 parties précédentes si Steel Ball Run est un reboot ? »

De nombreuses personnes se sont posées cette question, et peut-être que vous en faites partie, cher lecteur. Laissez-moi vous répondre.

Afin d’apprécier totalement Steel Ball Run, il est nécessaire et OBLIGATOIRE de lire les 6 parties précédentes de JoJo’s Bizarre Adventure, car la 7ème partie de JoJo fait de nombreuses références aux 6 premières.

Que ce soit à travers les designs de nombreux personnages, qui inspirent ceux de Steel Ball Run (Pucci, Kars, Hol Horse, Dio, Avdol…) ou à travers les noms des personnages (Jonathan, Caesar, Will, Dio, la famille Higashikata, Danny…), Steel Ball Run est un véritable hommage à l’univers qu’Araki a bâti pendant plus de 15 ans, du chapitre 1 de Phantom Blood au chapitre 158 de Stone Ocean.

Le dessin d'Araki qui fait encore un bond en avant

Même au niveau du dessin, Steel Ball Run marque un bon en avant, alors qu’Araki avait déjà atteint un très grand niveau de maîtrise avec Stone Ocean. Il est difficile de décrire à quel point le dessin de Steel Ball Run est grandiose. Des traits à la fois plus fins et plus marqués, des décors plus agréables à l’œil et des dessins encore plus dynamiques…

Steel Ball Run marque encore un cap dans l’évolution du dessin de JoJo, c’est indéniable !

Je vais désormais m’attaquer au scénario et à l’univers de Steel Ball Run.

Cependant, je vais être obligé de spoiler afin de vous décrire tout ce que j’aime dans Steel Ball Run.

Personnes n’ayant pas encore lu Steel Ball Run (honte à vous ^^), laissez un j’aime, abonnez-vous au blog, merci de votre lecture ^^ car désormais, je vais analyser l’univers de Steel Ball Run, donc si vous voulez garder toute la surprise, gare à vous !


Un révolution surprenamment extraordinaire

Tusk, le Stand de Johnny, sous sa première forme, ACT 1

Steel Ball Run change aussi totalement les règles autour des Stands, 15 ans après Stardust Crusaders. Ainsi, le nombre de Stand est drastiquement réduit par rapport aux anciennes parties, et surtout, on voit très peu les Stands, et par « Stands », je parle de leur représentation physique, comme un Star Platinium ou un Whitesnake.

Dans Steel Ball Run, posséder un Stand a une portée bien plus symbolique. Comme dit au-dessus, on voit très peu les Stands en eux-mêmes, et bien plus leurs effets sur leurs porteurs. En même temps, jamais autant de Stands n’ont apportés autant de modifications physiques au corps de leur manieur, à tel point qu’on peut considérer ça comme une nouvelle catégorie de Stand. Scary Monsters, le Stand de Diego Brando ; Cream Starter, le Stand de Hot Pants ; Wired, le Stand de Pork Pie Hat Kid, Chocolate Disco, le Stand de D-I-S-C-O…

En plus de ça, chaque Stand est très original et chaque pouvoir n’est pas incroyable, ce qui permet d’avoir des Stands moins puissants, après la montée en puissance qu’avait initié Vento Aureo et Stone Ocean sur ce point.

Steel Ball Run nous propose des duels bien plus tournés sur la psychologie des personnages, que ce soit à travers les Stands, ou l’arrivée d’un nouveau pouvoir, la Rotation.

La Rotation, ou l'arrivée d'une Néo Onde

Car un reboot de la série ne pouvait pas se faire qu’avec un changement du système de Stand. L’Onde revient sous forme d’un alter-ego, avec la Rotation, technique héréditaire de la famille Zeppeli, que Jayro va transmettre à Johnny au fur et à mesure de l’avancement de la Steel Ball Run.

L’idée d’avoir d’un côté un Jayro utilisant la Spin et de l’autre un Johnny se basant bien plus sur son Stand est très intéressante, car elle lit les 6 premières parties de JoJo au niveau des capacités.

J’aime beaucoup la Rotation, et nul doute que si j’avais lu Steel Ball Run à 7-8 ans, j’aurais désespérément essayé de la pratiquer avec un bouton de champagne, tel Johnny durant la 2ème étape.

Bon, 2ème balise spoiler, car cette fois on va parler du scénario !

SPOILER ALERT, JE VAIS SPOILER TOUT LE SCENARIO DE STEEL BALL RUN !!!


Un scénario et un univers juste parfaits

Classement de la 2ème étape de la Steel Ball Run

Bon, on est entre nous ? Bien. Je trouve l’idée de la Steel Ball Run juste excellente. Une course équestre qui est tout aussi rythmée que Stardust Crusaders, mais qui arrive à laisser le lecteur respirer, c’est grandiose et très bien trouvé.

En plus de ça, j’était au début assez frileux quand au décor assez western,étant donné que c’est une période que j’aime peu. Mais au final, ça passe, et même plutôt bien. Araki se sert même de ce cadre pour faire plusieurs choses, comme une référence au duels des westerns dans l’arc de Rindo.

Vraiment l’idée de la Steel Ball Run est excellente et très bien menée, surtout quand on connaît sa conclusion et le but de son existence.

Oui y'a Jésus dans JoJo...

Car le but de l’antagoniste de Steel Ball Run, le président Funny Valentine, est de réunir les morceaux d’un corps Saint, qu’on suppose être celui de Jésus-Christ.

Déjà, le fait que le mot « Jésus » ne soit jamais prononcé durant une grande partie de Steel Ball Run est génial. Si on peut imaginer ça comme de l’auto-censure afin de ne rien risquer, cela rajoute une dimension mystique au personnage, surtout quand on voit les effets qu’on chacun des morceaux de son corps (donner un Stand à l’utilisateur et produire des miracles).

Steel Ball Run joue avec le domaine du mystique et de la fantaisie, tout en proposant des thèmes bien plus sombres et graves à travers ses 2 antagonistes finaux, Funny Valentine, 23ème président des Etats-Unis, manieur du Stand Dirty Deeds Done Dirt Cheap (abrégé en D4C) et Diego Brando d’un autre monde, manieur du Stand THE WORLD (que je nommerai ANOTHER WORLD par la suite, car je trouve cette nomination de fans ultra stylée).


Une fin mélancolique et incroyable

Phantom Blood se terminait sur un nouvel espoir. Battle Tendency se terminait sur le retour des spectres du passé. Stadust Crusaders se terminait en apothéose sur la fin d’une aventure. Diamond is Unbreakable se terminait sur la continuation de la vie. Vento Aureo se terminait sur l’accomplissement d’un rêve. Stone Ocean se finissait sur une note bien plus mélancolique, sur le fait que la vie doit être vécue tant qu’on le peut encore.

Steel Ball Run, lui, se finit sur la fin de l’ascension de Jonathan « Johnny » Joestar. Il est disqualifié de la Steel Ball Run à la fin de la dernière étape, Jayro est mort face à Valentine, et Diego d’un autre univers est mort, tué par le contrecoup du pouvoir de Valentine qui l’a amené dans notre monde (Valntine qui est également mort).

Alors oui, l’idée de ramener un Diego alternatif après la mort du Diego original fait très fan-service, surtout pour en faire un antagoniste final avec le même Stand que celui qu’avait le Dio de Stardust Crusaders, que j’aime appeler ici ANOTHER WORLD, fait encore plus fan-service, alors qu’on avait un antagoniste final parfaitement fonctionnel, en la présence de Jill Funny Valentine.

Mais l’idée de voir Johnny perdre la Steel Ball Run est, à mes yeux, plus qu’une excellente idée, car Araki nous dit ici que c’est le voyage, et non la destination qui compte. J’aime surtout le fait de voir Pocoloco la gagner, il aura été un gag jusqu’au bout celui-là !

Au final, Steel Ball Run ne se conclut pas sur l’accomplissement d’une quête, mais sur l’histoire d’un homme qui a appris à se relever et à grandir, autant sur le plan physique que sur le plan mental. Et cet homme, c’est Johnny Joestar, jockey de génie, qui a traversé les Etats-Unis d’Ouest en Est.

Notation:

Personnages: 20/20

Scénario: 20/20

Ambiance et Univers: 20/20

Dessins: 20/20

Plaisir de Lecture: 19/20

Total : 99/100 = 19,8/20

Steel Ball Run est un chef-d’oeuvre. Aboutissement de plus de 10 ans de travail de Hirohiko Araki, la 7ème partie de JoJo’s Bizarre Adventure nous transporte et nous fait rêver et pleurer de bout en bout. JoJo est un chef-d’oeuvre et mon manga préféré, Steel Ball Run me l’a assuré. Que ce soir les personnages, le scénario ou l’univers, Steel Ball Run réussit partout, sauf au niveau de la fluidité de lecture, car certains arcs traînent un tout petit peu en longueur. Mais ça reste un chef-d’oeuvre à lire au moins une fois…

Merci à vous d’avoir lu cette dernière critique sur JoJo, mais qui ne sera pas le dernier article sur cette merveilleuse série. Je vous donne rendez-vous le

3 mai 2020

Pour une Analytique dédiée à l’histoire et à l’héritage de JoJo’s Bizarre Adventure, afin de clôturer cette odyssée…

Merci Araki…

La fin de Steel Ball Run

Au fur et à mesure de JoJo’s Bizarre Adventure :

FIN

Top M’en 5 N°10 : Mon classement des parties de JoJo’s Bizarre Adventure

Bonjour à tous et bienvenue dans un nouveau Top M’en 5. Vous le savez, la semaine prochaine sortira la 30ème critique du site, dédiée une dernière fois à JoJo’s Bizarre Adventure. Afin de marquer le coup, j’ai décidé de dédier les 2 articles du mardi à JoJo, afin de célébrer ça une dernière fois. On commence donc avec un Top M’en 5 qui classera les parties de JoJo selon mes préférences, de Phantom Blood à Jojolion. Petit avertissement avant de commencer : ce n’est pas parce qu’une partie est dans les dernières que je la trouve nulle. JoJo’s Bizarre Adventure est un de mes mangas favoris que j’ai adoré parcourir pendant près de 5 mois, et j’aime chacune des 8 parties.

8- Phantom Blood

Amazon.fr - Phantom Blood T1 - Araki, Hirohiko, Araki, Hirohiko ...

Je pense ne décevoir personne ici. Oui, comme beaucoup, Phantom Blood est la partie que j’aime le moins. La partie est bonne, mais clairement pas au niveau des autres. La relation entre Dio et Jonathan est intéressante, mais la partie a des personnages plus qu’oubliables et des combats assez… plats. Je peux la relire facilement (en même temps elle ne fait que 5 tomes) mais clairement on sent qu’elle a pris de l’âge… Critique disponible ici.

7- Stardust Crusaders

Stardust Crusaders - (Hirohiko Araki) - Shonen [BDNET.COM]

Là je sens que ça va un peu plus grincer des dents. Oui, je n’aime pas spécialement Stardust Crusaders. Je reconnais les points forts de la partie, avec en tête d’affiche ses personnages, globalement très réussis mais… Eh bien ça s’arrête là. Oui les Stands, oui les combats… Le problème que j’ai avec Stardust Crusaders, c’est qu’à la façon de Zelda Ocarina of Time, ils paraissent dépassés parce qu’ils sont les fondations de leurs successeurs et qu’ils sont forcément moins intéressant à lire. Stardust Crusaders est ainsi la seule partie de JoJo que je ne peux pas lire intégralement d’une traite, parce que la lassitude pointe forcément le bout de son nez. Critique disponible ici.

6- Battle Tendency

Jojo's - Battle Tendency T01 eBook: Araki, Hirohiko: Amazon.fr

Je considère que Battle Tendency et Stardust Crusaders sont assez égales. Cependant, pourquoi je place Battle Tendency devant Stardust Crusaders ? Déjà, plein de facteurs diffèrent. Battle Tendency est bien moins long, et surtout, la partie incarne l’aboutissement de la formule sans Stand, elle arrive encore à me faire accrocher, là où en relisant Stardust Crusaders, j’ai l’impression de lire un Golden Wind sans Stand originaux ou un Diamond is Unbreakable sans tension… Critique disponible ici.

5- Diamond is Unbreakable

Amazon.fr - Diamond is Unbreakable - Jojo's Bizarre Adventure T1 ...

Diamond is Unbreakable 5ème. Oui, Diamond is Unbreakable 5ème. Qu’est-ce qui me dérange dans Diamond is Unbreakable pour que je mette cette partie 5ème ? Et bien, avec du recul, le casting apparaît comme étant moins réussi, certaines parties sont un peu molles et Josuke est le JoJo que j’aime le moins. Cependant je reconnais qu’elle a aussi de très grandes qualités, comme des combats de Stand très intéressants et un arc final qui frôle la perfection. Critique disponible ici.

4- Stone Ocean

Jojo's Bizarre Adventure - Stone Ocean T1, manga chez Tonkam de Araki

Stone Ocean hérite donc de la médaille en chocolat. Stone Ocean est une partie qui, pour moi, brille bien plus par sa fin et son scénario que le reste de JoJo. Oui, la fin de Stone Ocean est brillante et oui, sans ça, la partie sera bien plus bas dans mon classement. Les Stands sont pour la plupart, intéressant au niveau des pouvoirs mais bien moins pour les designs, les personnages sont intéressants et le cadre spatial assez moyen. Mais j’aime Stone Ocean. Critique juste ici.

3- Vento Aureo

Jojo's - Golden Wind T1 - à lire en ligne

On ouvre le podium avec Vento Aureo, partie préférée du public japonais que j’aime énormément également. Des combats tous excellents, un cadre original, un scénario accrocheur et surtout des personnages presque tous excellents, à l’exception de Giorno Giovanna, qui passe plus pour un deutéragoniste que pour le protagoniste, et si c’est très bien mené, forcément ça fait un peu bizarre. Mais Vento Aureo est excellent de bout en bout malgré tout, une partie qui vous prend aux tripes ! Critique disponible ici.

2- Jojolion

Jojo's bizarre adventure - Saison 8 - Jojolion - Manga série ...

Seule partie à être encore en cours de parution, Jojolion se positionne dans la même continuité que Steel Ball Run, bien qu’étant quasiment indépendant de ce dernier. Jojolion est une partie très particulière, et si certains n’accrochent pas, pour ma part, j’ai totalement été happé par la 8ème partie de JoJo. Des designs de Stand plus robotiques et des combats mettant bien plus l’accent sur la tension que subissent les personnages, mais aussi des thèmes inédits comme le mystère autour de Josuke par exemple. En fait, je pense que Jojolion est mon Diamond is Unbreakable idéal : une tension constante, des ennemis inconnus et un sentiment de malaise global… Dès que Jojolion se finit, si le blog est encore actif, une critique arrivera !

1- Steel Ball Run

Amazon.fr - JOJO S - STEEL BALL RUN T01 - ARAKI-H - Livres

Oui, Steel Ball Run est ma partie préférée de JoJo’s Bizarre Adventure. Tout est maîtrisé dans Steel Ball Run : le scénario, les combats, les personnages…. J’en dis pas plus, car la critique arrive, rendez-vous mercredi prochain !

Critique N°19 : Au fur et à mesure de JoJo’s Bizarre Adventure N°3 : Stardust Crusaders

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Après Phantom Blood et Battle Tendency, il est temps de s’attaquer à la partie N°3 de JoJo’s Bizarre Adventure, qui est encore aujourd’hui le pilier de tout le manga, j’ai nommé JoJo’s Bizarre : Stardust Crusaders, ou « L’aventure bizarre de JoJo : Les Croisés de la Poussière d’Etoile » dans la langue de Molière. Et le tout, sans spoiler (ou divulgâcher).


Un âge qui se sent

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JoJo’s Bizarre Adventure : Stardust Crusaders est donc une partie qui bouleverse énormément de règles établies par Battle Tendency et Phantom Blood, règles qui seront pour la très grande majorité respectées dans les parties suivantes (jusqu’à Steel Ball Run en tout cas). Ainsi on retrouve un groupe de protagonistes élargi, là où dans Phantom Blood et Battle Tendency, il n’était que de 3 personnes (6 dans Stardust Crusaders).

Compilée en 16 volumes et adapté en un anime de 2 saisons pour 48 épisodes, JoJo’s Bizarre Adventure se place 50 ans après l’histoire de Battle Tendency. On y suit Joseph Joestar, qui a bien vieilli et qui est passé de jeune adulte intrépide à grand-père rancunier qui se rend au Japon afin de revoir sa fille, Holy Kujo, et son petit-fils qu’il n’a jamais vu, Jotaro Kujo.

Cependant cette visite n’est pas qu’une réunion familiale, puisque Joseph se rend avant tout au Japon pour prévenir Holy et Jotaro que Dio Brando, le frère adoptif devenu vampire de son grand-père Jonathan, est revenu d’entre les morts avec le corps de Jonathan, et avec un mystérieux pouvoir, nommé « Stands » qui s’est également éveillé chez les descendants de Jonathan, à savoir Joseph, Jotaro mais également Holy, qui n’est pas assez forte pour contrôler ce pouvoir, et qui risque donc de mourir dans 50 jours si Dio n’est pas exterminé.

C’est donc le début d’une odyssée jusqu’au manoir de Dio, situé en Egypte, avec un seul but : tuer une bonne fois pour toute Dio afin d’arrêter cette bataille qui dure depuis un siècle entre les lignées Brando et Joestar.

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Je vais être direct : Stardust Crusaders au niveau narratif ne réinvente rien. Sur ce niveau-là, c’est vraiment à partir de la partie 4, Diamond is Unbreakable, que JoJo va vraiment commencer à se démarquer du nekketsu classique. Cette partie propose des idées plus qu’intéressantes, comme le fait de parcourir l’Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient, ce qui permet de voir des lieux peu représentés dans les mangas, comme le Pakistan par exemple, ou l’idée d’inclure un protagoniste non humain tel que Iggy.

Cepenant, on se retrouve donc avec un scénario plus que basique et une progression très linéaire (Un ennemi > Combat > On avance), et il peut arriver d’être lassé au fur et à mesure de l’avancement de la partie, surtout qu’il s’agit de la plus longue de tout l’anime. Au final, le scénario paraît parfois extrêmement en avance sur son temps, et parfois tout de même assez daté, c’est très étrange…


Un casting attachant

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Cependant côté personnage, Stardust Crusaders élève encore le niveau. Après un Phantom Blood et sa dualité Dio/Jonathan et Battle Tendency et son large cast intéressant mais parfois sous-développé, Stardust Crusaders allie le meilleur de ses deux prédecesseurs : un large cast très, très intéressant et développé. Abdul, Iggy, Kakyoin, Polnareff, Joseph, Jotaro, DIO…. Araki a vraiment décidé de monter d’un cran au niveau de ses personnages.

Je n’en dirai pas plus afin de ne pas spoiler, mais chaque personnage a son histoire, ses motivations (son Stand) et son caractère, et ça donne donc un mélange très intéressant, surtout quand on considère le nombre incroyable d’antagonistes, entre ceux de la première moitié qui possèdent des Stands inspirés des cartes du tarot et ceux de la deuxième moitié qui sont les possesseurs des « 9 Stands des Dieux Egyptiens ».

Cependant, un tel nombre d’antagoniste pose ce qui est pour moi le plus gros problème de Stardust Crusaders : le rythme redescend rarement, il y a constamment de l’action. Vous allez me dire, c’est normal, il s’agit d’un shônen, mais ça pose un problème : 48 épisodes d’action, au bout d’un moment le spectateur décroche forcément. 48 épisodes, c’est long, c’est très long, et regarder Stardust Crusaders d’un coup devient alors limite un calvaire… Alors je dis pas, ça reste très bon, mais là où je peux regarder Diamond is Unbreakable ou Vento Aureo d’un coup si on me donne le temps nécessaire, pour Stardust Crusaders ce sera bien plus compliqué car la partie ne « s’aère » jamais vraiment…

J’imagine que certains doivent aimer, mais pour ma part, je n’aime pas, limite je déteste. Résultat, là où j’ai pris un peu plus d’un mois pour regarder Vento Aureo et Diamond is Unbreakable (2 épisodes par soir), j’aurai mis 2 mois à regarder Stardust Crusaders, non pas parce que la partie est mauvaise, mais parce que je trouve le rythme mal géré et c’est un comble alors que Battle Tendency, qui faisait 17 épisodes, se donnait le temps de relâcher un peu la pression….

Après le scénario en soit n’est pas dénué de qualité : Dio reste l’un des meilleurs antagonistes de JoJo, si ce n’est le meilleur. Le « groupe Joestar » (nom donné au groupe de protagonistes) est également l’un des meilleurs du manga avec des personnages qui savent être à la fois attachants mais également comiques et investis dans leur combats (Kakyoin et Polnareff, pour moi les deux plus grosses réussites de la saison, malgré le fait qu’ils soit généralement en retrait lors des combats).


Une inventivité à tout épreuve

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Bon, passons au positif du positif : les Stands. « Remplaçants » de l’Onde, ils incarnent l’énergie psychique des manieurs, et ont chacun un pouvoir bien spécifique. Je vais être direct : l’idée est absolument génial et méga cool. Remplacer une Onde dont on sentait déjà les limites dans Battle Tendency par des Stands tout beaux tout neufs et qui ont pour seul limite l’imagination d’Araki, franchement, c’est une idée de génie, je n’ai rien à dire là-dessus. Quoique, si en fait.

Ce n’est pas de la faute de Stardust Crusaders, mais les Stands de cette partie sont les moins inventifs, car ce sont les premiers…. Alors oui, y’a un tas de Stands cools, comme Silver Chariot, The Fool ou Hierophant Green, mais quand on compare au Stands des 5 parties suivantes, niveau inventivité c’est quand même moins enthousiasment.

Alors oui, on peut considérer que c’est du chipotage, c’est peut être de ma faute aussi, à écrire ça après avoir vu tout le reste de JoJo, mais je considère que c’est quand même non négligeable. Sinon l’OST est géniale. Voilà, vive Virtuous Pope

Au final que retenir de Stardust Crusaders ? Que cette partie reste très bonne malgré le fait qu’elle ait, un peu comme Phantom Blood, assez vieilli. Néanmoins, la partie reste très bien animé et agréable à suivre.

Cependant il est impossible de ne pas nier l’âge qu’à pris la partie au niveau du scénario, ni le fait qu’elle se fait surpasser par chacune des parties suivantes au niveau de l’inventivité des Stands. Elle reste malgré tout excellente et très bonne, un incontournable du monde du manga !

Notation :

Personnages : 15/20

Scénario : 13/20

Ambiance et Univers : 15/20

Animation : 16/20

Plaisir de Visionnage : 14/20

Total : 73/100 = 14,6/20

Contrairement à Battle Tendency, qui reprenait les bases de Phantom Blood, Stardust Crusaders marque une véritable rupture avec ses deux prédécesseurs, en révolutionnant totalement le système de combat, qui passe d’une Onde dont on sentait déjà les limites aux Stands qui sont bien plus inventifs. Cependant Stardust Crusaders souffre d’un problème capital : certes il a révolutionné la série, mais il est la base, que chaque partie suivante a amélioré. Stardust Crusaders est donc la partie avec Stands avec le scénario le moins développé et avec les Stands les moins inventifs…. Reste que la partie est très agréable à suivre, bien qu’un peu longue. Au final, il m’est impossible de considérer Stardust Crusaders comme supérieure à Battle Tendency

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11/03/2020