Analytique N°18 : Le chapitre 205 de Demon Slayer, une mauvaise conclusion ?

Bonjour et bienvenue dans le dernier article dédié à Demon Slayer avant un bon moment je pense. Vous le savez, le manga a pris fin il y a maintenant une semaine, et le chapitre 205 a provoqué beaucoup de réactions. Certains l’ont apprécié, certains l’ont détesté, beaucoup n’ont pas compris l’intérêt de ce chapitre.

Cet article aura donc comme but d’expliquer ce qu’est le chapitre 205 de Demon Slayer pour moi et de vous expliquer pourquoi je le considère comme une excellente conclusion.

Chapter 205 | Kimetsu no Yaiba Wikia | Fandom

Le chapitre 205 marque une rupture par rapport au précédent. Comme annoncé à la fin du 204, le scénario fait un énorme bond en avant. On quitte l’ère Taisho et le premier quart du XXème siècle pour se retrouver à notre époque, autour de l’an 2020.

Ainsi, tout les personnages que la série nous avait présenté sont morts pendant cette ellipse, et on suit les descendants de ceux qui ont pus créer une descendance. Ainsi Kanao s’est marié à Tanjiro et leur lignée a prospéré. Sumihiko Kamado et Kanata Kamado sont leur arrières petits-fils et les premiers personnages que l’on découvre. Zenitsu s’est uni à Nezuko et ils ont également fondés une famille. Yoshiteru Agatsuma et Toko Agatsuma sont leurs arrières petits-enfants. Inosuke a, par la force d’un destin incroyable, réussi à se marier avec Aoi. Aoba Hashibira est leur descendant.

Oui, dit comme ça on dirait une grosse fanfiction comme celles où les personnages de One Piece allaient au lycée. Mais je pense qu’il faut aller un peu plus loin que ça…

Voici la page sur la version traduite de Scantrad. Intéressons-nous à la traduction des caractères en couleurs : « Le futur qu’ils ont gagné a enfin porté ses fruits ». Le titre du chapitre est quand à lui « Les vies qui resplendissent à travers les âges ». On peut déjà en tirer une petite conclusion.

Chaque protagoniste de la série s’est réincarné. Encore une fois, ça fait très fanfiction, je vous l’accorde. Peut-être que Gotoge avait simplement envie de faire un chapitre dans une ambiance school life ? C’est possible, mais en cherchant, il est possible de trouver une symbolique à chacune des réincarnations des personnages. Voyons ça dans l’ordre d’apparition de chaque personnage :

Sumihiko Kamado (Tanjiro Kamado) :

En plus de porter le nom de celui qui a perpétué la mémoire de Yoriichi, il s’agit de la réincarnation du héros de la série. Cependant, contrairement à son arrière-grand-père, Sumihiko semble être moins sérieux et bien plus enclin à défier l’ordre. Il est possible de voir cela comme la vie parfaite de Tanjiro : une vie où il n’aurait pas eu à aider toutes les personnes et où il aurait pu vivre au jour le jour. On peut aussi interpréter ça comme étant l’insouciance de Tanjiro, qu’il a perdu bien trop tôt, suite à la mort de son père…

Kanata Kamado (Kanao Tsuyuri)

Kanao s’est réincarnée en tant que frère de Sumihiko Kamado. Ici, la signification est bien plus directe, surtout si on s’intéresse au passé de Kanao : elle a été vendue par ses parents. Etant traumatisée par cet événement, elle s’est forgée une carapace, n’agissant plus par elle-même et ne laissant plus transparaître ses émotions. Kanata n’a rien connu de tout ça, et semble même être à l’exact opposé de son arrière grand-mère. Il a une petite amie (Toko) et est bien plus direct avec les autres, comme ce qu’il montre lorsqu’il parle de Yoshiteru ou de son frère Sumihiko. Kanata est maître de lui-même et semble vouloir aider les autres à se comporter de la bonne façon, là où son ancêtre était prise au piège.

Yoshiteru Agatsuma (Zenitsu Agatsuma)

Pour le coup, il s’agit d’une des réincarnations avec laquelle j’ai le plus de mal concernant son sens. Yoshiteru semble être juste un Zenitsu sans aucun changement. En soit, Zenitsu n’avait pas réellement de but. Il souhaite vivre une vie simple sans aucun soucis. Et c’est ce que peut faire Yoshiteru vu que les démons n’existent plus. Yoshiteru vit tellement une vie sans soucis que ses notes à l’école sont, d’après sa soeur « abominables ». Le fait qu’il vit une vie sans problèmes contrairement à son ancêtre s’illustre par ses cheveux noirs, couleur identique à celle de Zenitsu avant qu’il ne commence son apprentissage du Souffle de la Foudre.

Toko Agatsuma (Nezuko Kamado)

Encore une fois, la situation de Toko est similaire à celle de Tanjiro. Le problème est cependant que Nezuko n’est pas vraiment développée durant l’oeuvre… On peut juste se baser sur ce qu’on découvre de Nezuko au début lorsqu’elle est humaine : elle est dans la même situation que Tanjiro, avec une innocence partie bien trop tôt et des responsabilités trop lourdes pour elle.

Ces 4 personnages sont les personnages principaux du chapitres. La plupart des autres personnages ne sont pas nommés, j’indiquerai juste de qui ils sont les réincarnations

Tenma Uzui (Tengen Uzui)

Je… n’ai rien trouvé concernant la réincarnation d’Uzui. C’est un gymnaste professionnel, et je pense qu’il s’agit de la profession où les talents de shinobi d’Uzui servent le plus, notamment l’agilité qu’on attribue aux shinobi. Après, je n’ai pas grand chose de plus à dire sur lui…

Aoba Hashibira (Inosuke Hashibira)

La réincarnation d’Inosuke est intéressante dans le sens où elle ne reprend pas le caractère de l’original. Aoba est bien plus calme que son ancêtre. Il est difficile de parler de vie idéale d’Inosuke, vu que justement, on ne sait absolument rien sur ce qu’il souhaite faire. On l’imagine vivre en montagne à se prendre pour un dieu… C’est justement ce que souhaite faire Aoba, lorsqu’on le voit à la fin du chapitre. Aoba a d’ailleurs découvert le lyocoris bleu, et a donc sans le savoir accompli le rêve de Muzan. Cocasse… Ce personnage ressort comme étant l’un des plus intéressants et l’un des plus mélancoliques, ce qui colle au fait qu’Inosuke aurait très probablement détesté vivre en milieu urbain.

Réincarnations de Muichiro et Yuichiro Tokito

J’ai au début cru qu’il s’agissait des réincarnations de Yoriichi et de Michikatsu Tsugikuni. Mais les symbole de nuage sur la couette d’un bébé, semblable à ceux présents sur les tuniques de Muichiro qu’il portait enfant. Pour eux, je pense que tout tourne autour de la volonté de Muichiro d’avoir une vie tranquille avec sa famille. Le fait que ce soit des bébés peut être basé sur le fait que Muichiro soit le plus jeune pourfendeur et que donc, il apparaisse comme étant le plus jeune.

Réincarnations de Shinobu et Kanae Kocho

Déjà, je tiens à remarquer que leur uniforme ressemble énormément à l’uniforme de l’académie Shûchiin de Kaguya-Sama Love is War. Et déjà c’est un bon point, puisque Kaguya-Sama c’est bien. En plus, y’a la réincarnation de la meilleure waifu du Demon Slayer et puis… Plus sérieusement, leur apparition tourne autour d’un seul thème : la vie paisible qu’avaient les Shinobu et Kanae originales. La vie paisible qu’elles avaient quand elles étaient enfants. Une vie paisible qui a été brisée lorsque leurs parents sont morts tués par des démons, pour être remplacée par une vie remplie de peur et de crainte envers les démons. On peut d’ailleurs interpréter le départ de l’âme de Shinobu au paradis lorsque Doma meurt (et que Shinobu retrouve l’âme du reste de sa famille) comme le début de cette réincarnation. Gotoge fait d’ailleurs référence à l’une des premières descriptions de Shinobu par Tanjiro, qui se basait donc sur son odeur, avec ce que dit Yoshiteru « comme elles sentent bon »

Réincarnation de Gyomei Himejima

Le plus puissant des pourfendeurs, celui qui a dédié sa vie à la protection des autres malgré sa cécité est devenu un maître de maternelle… Pour le coup, tout se base sur ce que faisait Himejima avant de devenir pourfendeur : il s’occupait d’orphelins dans un temple et selon ses dires « J’aurais souhaité vivre comme ça toute ma vie ». Ainsi, son désir s’est réalisé et il protège à nouveau des enfants, dans un cadre plus adapté à l’époque d’aujourd’hui.

Réincarnations d’Iguro Obanai et de Mitsuri Kanroji

Là c’est assez simple, puisque c’est directement expliqué dans le manga. Iguro et Mitsuri se sont réincarnés afin de pouvoir vivre leur amour sans craindre de mourir. Ils ont construit une vie ensemble. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la réincarnation de Mitsuri semble avoir un appétit aussi gargantuesques que l’original

Réincarnations de Jigoro Kuwajima et de Sakonji Urokodaki

Les 2 maîtres vivent ensemble, comme de vieux amis… Encore une fois, je n’aurai pas grand-chose de plus à dire sur eux que « ils vivent paisiblement ». Il faut dire que ces personnages ont été relativement peu développés durant l’oeuvre, hormis en tant que motivation (je pense notamment à Zenitsu). Néanmoins, je tiens à remarquer que même si Urokodaki n’a plus son masque sous cette vie, on ne voit pas son visage. Gotoge a réussie à faire perpétuer ce petit mystère jusqu’au bout !

Kiriya Ubuyashiki

Contrairement aux autres personnages, Kiriya est encore vivant. Il est devenu l’homme le plus vieux de toute l’histoire du Japon. Mais pourquoi ? Je pense que cela peut s’expliquer par la malédiction qui touchait la famille Ubuyashiki et qui les empêchaient de vivre au-delà de 30 ans. Le fait que Kiriya vive aussi vieux, au moins 3 fois plus que prévu, symbolise la libération du clan Ubuyashiki…

Réincarnations de Genya et Sanemi Shinazugawa

La signification de leur réincarnation est assez simple : la protection. Sanemi souhaitait protéger des personnes et par dessus tout son petit frère Genya. Genya souhaitait obtenir de la reconnaissance de la part de son frère, il s’est donc mis à protéger des gens en devenant pourfendeur de démons. C’est ce qu’on retrouve dans leur réincarnation qui sont policiers. Sanemi étant l’un des seuls personnages qui a survécu au combat contre Muzan, il a probablement eu une descendance, bien qu’on ne sache pas si ces 2 policiers sont les descendants de Sanemi, bien que j’aime me dire qu’ils le sont.

Réincarnations de Giyuu Tomioka, Sabito et Makomo

Ces réincarnations tournent autour d’une seule chose : la rédemption de Giyuu et l’abandon de ses regrets lors de l’arc de l’Entraînement des Piliers. Sabito et Giyuu se sont rencontrés lors de la sélection finale et se sont vite liés d’amitié. Sabito a pris la protection de Giyuu et de tout les autres candidats, mais il sera tué par le démon aux bras. Seul lui mourra cette année. On peut interpréter cette réincarnation par l’envie de Giyuu de voir Sabito grandir avec lui. Concernant Makomo, étant devenu une amie de Sabito lorsqu’ils étaient morts, on peut se dire qu’elle l’a suivie dans leur nouvelle vie.

Tojuro Rengoku (Kyojuro Rengoku)

Forcément, Rengoku devait être réincarné, c’était une évidence. Dans cette 2ème vie, Tojuro apparaît aussi enjoué que Kyojuro, tout en étant aussi passionné que lui (il dit s’être entraîné toute la nuit). Ici, je pense que tout part d’un souhait de Tanjiro de mieux connaître Rengoku, leurs réincarnations sont donc des amis proches qui ont l’air d’avoir grandis ensemble. Tojuro a également une relation visiblement assez profonde avec son père, ce que Kyojuro a recherché suite à la mort de sa mère, mais qu’il n’a jamais trouvé.


Que veut dire le chapitre 205 ?

Avant de conclure, intéressons-nous rapidement à la signification globale du chapitre 205. Pourquoi avoir réincarné les personnages ?

On peut penser qu’il s’agit d’une simple envie de Gotoge, voire même d’une préparation de sa prochaine oeuvre, mais c’est un peu plus profond que ça.

Durant tout le manga, les personnages imaginaient leur vie dans un monde sans démon. Iguro et Mitsuri en sont l’exemple le plus évident. Ce chapitre nous montre ce fameux monde sans démons, que les personnages ont réussis à créer grâce à leur force et à de nombreux sacrifices… De même, une ellipse de quasiment 100 ans était nécessaire.

Elle était nécessaire afin que chaque personnage meure, hormis Ubuyashiki pour qui la survie a une valeur symbolique, et Yushiro puisqu’il est un démon. Je n’ai d’ailleurs pas parlé de Yushiro car il n’y avait pas grand chose à dire dessus, hormis qu’il honore la mémoire de Tamayo, comme Tanjiro lui a demandé.

Le chapitre 205 de Demon Slayer est donc une conclusion logique. Ce n’est pas un Gaiden déguisé, ce n’est pas un chapitre uniquement pour le fanservice. Il est là afin de conclure l’oeuvre d’une manière originale et inattendue.

Demon Slayer : comment l'anime phénomène a-t-il failli s'appeler ...

Personnalitay N°10 : Muzan Kibutsuji

Bonjour à tous et bienvenue dans… Un article que je n’avais pas prévu de faire. Pour tout vous dire, tout ce que je dis dans cet article devait se situer dans la critique dédiée à Demon Slayer qui est sortie hier. Cependant, il s’est avéré que j’avais énormément de choses à dire sur l’antagoniste de la série, Muzan Kibutsuji, tellement de choses que je devais en faire un article dédié.

Cependant, je vais devoir spoiler l’intégralité du manga, car Muzan est naturellement développé et complété lors de la dernière partie de l’oeuvre. Donc :

ATTENTION AUX SPOILERS !!

Au début de l’oeuvre, Muzan nous est dépeint comme un être froid et ne se préoccupant absolument pas du sort des humains et de ses propres subordonnés. Pour lui, tout est bon afin d’atteindre son but et d’étendre l’espèce des démons.

Ce qui est intéressant avec Muzan, c’est qu’il ne nous est pas introduit dans une énorme base ou un grand château, entouré de ses serviteurs. Lorsque Tanjiro rencontre Muzan, c’est dans une rue bondée de Tokyo, entouré d’une femme et d’une enfant qui le considèrent comme un mari pour l’une et comme un père pour l’autre.

Alors, est-ce réellement la fille biologique de Muzan ? On ne le saura probablement jamais. Mais cette condition laisse supposer quelque chose de très intéressant chez Muzan, qui sera par la suite amplifié durant toute l’oeuvre

Muzan Kibutsuji | Kimetsu no Yaiba Wikia | Fandom

Muzan est intéressant dans sa conception même. Au vu de son statut d’antagoniste principal, et surtout d’antagoniste final, on pourrait s’attendre à un personnage qui a une confiance absolue en ses capacités, au point de narguer les protagonistes (ce que font Madara, DIO, Freezer ou Aizen pour ne citer qu’eux). Mais Muzan se cache, afin de pouvoir poursuivre sa vie tranquillement. Sur ce point, Muzan peut être rapproché de Kira Yoshikage. Tout deux cherchent à vivre une vie tranquille et sans remous, l’un souhaitant poursuivre sa vie de bureaucrate et l’autre voulant étendre son espèce sans être dérangé.

Comme chaque antagoniste final, Muzan est majoritairement développé dans la dernière partie de l’histoire de Demon Slayer. Et là où on pourrait s’attendre à découvrir un monstre encore plus diaoblique, on découvre une créature qui nous semblerait presque pitoyable.

Muzan est une créature qui ne cherche qu’à survivre, le plus longtemps possible. Pas de but grandiose à la Madara ou à la Father, Muzan cherche uniquement à rester en vie. Et à mon avis, c’est là que le combat final, décrié par beaucoup, prend tout son sens. Le combat n’avais pas besoin d’être spectaculaire, il ne devait pas être spectaculaire, car cela aurait été en contradiction avec la psychologie de Muzan.

Muzan Kibutsuji | Kimetsu no Yaiba Wikia | Fandom

Muzan est un être qui ne cherche qu’à rester en vie. Cet « objectif » trouve ses racines lors du passé de Muzan. Il a failli mourir à sa naissance. Il ne respirait pas lorsque sa mère a accouchée, il n’a poussé son premier cri que lorsqu’il allait se faire incinérer. Même après ça, Muzan a gardé une constitution très fragile, jusqu’à attraper une maladie qui le condamnait avant ses 20 ans.

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Il ne fut sauvé que par un remède mystérieux d’un docteur tout aussi inconnu. Ce remède l’a non seulement guéri, mais l’a également renforcé au point qu’il transcende son humanité pour devenir un démon, en échange d’une faiblesse au soleil. Muzan va ainsi passer plus de 1 000 ans à chercher comment guérir sa faiblesse au soleil.

Il cherchera tout d’abord à mettre la main sur le lyocoris bleu, composant principal du remède, sans succès. Puis, lorsque Nezuko devient la 1ère démone à résister au soleil, Muzan décide de la traquer afin de devenir l’être vivant suprême.

Muzan n’est pas un personnage qui dégage une puissance et une classe incroyable. Il n’est pas badass comme Madara ou le Shinigami d’Assassination Classroom. C’est un lâche, qui ne cherche qu’à rester en vie.

Cela est accentué quand son antécédent avec Yoriichi Tsukiguni est révélé. Yoriichi est sans doute le seul pourfendeur de démon capable de vaincre Muzan en 1V1. Et Muzan a gardé des séquelles de cet affrontement, comme en témoigne les cicatrices qu’il garde de cet affrontement, ainsi que sa manie à comparer ses opposants à Yoriichi.

Ubuyashiki Kagaya - Demon Slayer

Muzan est bien plus opposé à Kagaya Ubuyashiki qu’à Tanjiro Kamado. C’est quelque chose qui est mis en évidence au tout début de l’arc final de Demon Slayer, lorsque Muzan se rend au quartier général des pourfendeurs. Là où Kagaya honore la mémoire de chacun, Muzan les piétine. Là où Kagaya fait constamment évoluer son organisation, Muzan fait tout pour la garder figée. Là où le corps de Kagaya est condamné par sa malédiction, celui de Muzan est éternel.

Muzan reconnaîtra même que Kagaya avait raison, lorsqu’il transférera ses rêves et sa puissance à Tanjiro Kamado, alors qu’il déteste le changement.

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Au final, Muzan est un antagoniste plus qu’intéressant. En retrait pendant la majeure partie de l’oeuvre, il a été énormément développé, au point de parfois apparaître comme un antihéros. Il restera malgré tout comme étant un personnage tantôt tragique, tantôt détestable, qui ne se gênera pas pour accomplir son but : rester en vie.

Critique N°33: Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba

Bonjour à toutes et à toutes. On y est, n’est-ce pas ? Le week-end dernier, le dernier chapitre de Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba est sorti sur MangaPLUS, fermant ainsi le livre de l’histoire du nekketsu de Koyoharu Gotoge. L’histoire du blog ayant commencée avec l’Analytique N°1 sur Demon Slayer, laissez-moi clore le premier chapitre de notre histoire avec une critique dédiée à l’intégralité de Demon Slayer. Je vous invite également à lire mes autres articles sur Demon Slayer : L’Analytique N°15 qui revient sur son boost incroyable, les Critiques N°2 et N°13 respectivement sur ses tomes 1 et 2 et le tome 6, et le Top M’en 5 N°8 sur les 5 Raisons de lire Demon Slayer.

Enfin, avant de commencer, je tenais tout d’abord à vous dire que vous pourrez trouver en fin d’article des liens vers des articles de collègues blogueurs ou vers des vidéos YouTube. C’est dans la grande majorité des review de Demon Slayer ou des simples vidéos sur le sujet. Voilà, allons-y !

Vous commencez à prendre l’habitude, ce sera identique aux critiques que j’ai faites sur JoJo’s Stone Ocean, JoJo’s Steel Ball Run, Nanatsu no Taizai et Go-Toubun no Hanayome, il y aura une balise spoiler quand je parlerai du scénario. Le reste de la critique est garanti sans spoiler, que vous suivez la parution française, l’anime ou même que vous passiez juste en vous demandant ce qu’est Demon Slayer, vous ne craignez absolument rien.


Un nekketsu, mais…

Demon slayer T1, manga chez Panini Comics de Gotouge

Commencé le 15 février 2016 dans le Weekly Shônen Jump, Kimetsu no Yaiba, connu chez nous sous le titre de Demon Slayer, a pris fin le lundi 18 mai 2020. Malgré un succès historique, un film d’animation en fin d’année et une saison 2 très probablement sur les rails, le manga de Koyoharu Gotoge s’est arrêté après 205 chapitres dans le Weekly Shônen Jump #24 de 2020, Jump #24 qui risque de devenir l’un des rares numéros à avoir été en rupture de stock.

Devenu numéro 1 du Weekly Shônen Jump en termes de classement et de ventes, Demon Slayer est un pur shônen nekketsu. Le manga nous emmène à la rencontre de Tanjiro Kamado, jeune livreur de charbon qui perd sa famille, tuée par un démon. Seule sa jeune soeur Nezuko survit, mais elle a été transformée en démone. Afin de la sauver, il est envoyé vers Urokodaki, ancien pourfendeur de démons qui entraînera Tanjiro afin qu’il puisse intégrer leurs rangs.

Demon Slayer est un manga intéressant à analyser par rapport à son genre. Oui, il s’agit d’un shônen nekketsu. Cependant, Demon Slayer s’amuse à se jouer de plusieurs codes du genre. Par exemple, la quête d’identité familiale, qui est souvent une caractéristique du shônen nekketsu (Gon de HunterXHunter et Natsu de Fairy Tail pour ne citer qu’eux). Ici, on connaît dès le début l’intégralité de la famille Kamado, et aucun membre, à part bien évidemment Tanjiro et Nezuko, n’est convenablement développé (hormis Tanjuro Kamado, père de Tanjiro, pendant un petit flashback).

De même pour la psychologie du héros, Tanjiro. Contrairement à bien d’autres héros de nekketsu, il n’a pas de rêve grandiose à accomplir, il ne veut pas devenir le plus fort. Il souhaite juste sauver sa soeur. Gotoge a pris le pari de créer un héros de nekketsu humain, et ça lui a au final réussi, Tanjiro étant le point qui nous intègre à l’univers de Demon Slayer, il réussi très bien le rôle d’un protagoniste : nous connecter à son monde. Mais j’y reviendrai un peu plus tard.


Une ambiance incroyable

Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba sad ost - YouTube

Demon Slayer brille par son univers, mais aussi sur un point où on attend peu les nekketsu : Son ambiance. Le manga arrive à nous agripper afin de nous immerger totalement dans son univers. Demon Slayer est l’un des rares shônen mainstream que je connaisse, avec Shingeki no Kyojin, à avoir un rapport aussi franc avec la mort : aucun personnage n’est assuré de survivre, et l’auteure le sait. Je ne dirais rien de plus, car on reste dans la partie non spoil, mais le manga rend chaque mort importante, même pour des personnages peu développés.

Asakusa, Tokyo | Kimetsu no Yaiba Wikia | Fandom

Un autre point où Demon Slayer s’en sort à la perfection, c’est sur la gestion de son univers. L’idée de placer le récit durant l’ère Taisho peut paraître assez inutile au départ. Pourquoi le début du 20ème siècle précisément ? Il est difficile d’apporter une réponse précise au pourquoi du comment, mais Demon Slayer utilise très bien son cadre historique, notamment avec l’arc du train de l’infini. L’univers de Demon Slayer ne prend jamais les devants par rapport au scénario, mais il reste solide, très solide.


Des personnages incarnant la beauté humaine

DemiFiendRSA on Twitter: "Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba chapter ...

J’aimerais revenir sur les personnages de Demon Slayer, que je vais essayer d’analyser dans leur globalité sans spoiler, car on reste malgré tout dans la partie hors spoiler. La plupart des personnages de Demon Slayer sont construits autour d’un drame, certes, mais ce qui est intéressant est leur réaction à ce drame, surtout que pour certains personnages, il n’est révélé que très tard dans l’histoire, ce qui fait que leur mythe se construit bien plus autour de leur personnalité et de leur caractère.

Mais ce qui est intéressant dans Demon Slayer, et ce qui rend chaque personnage très attachant, c’est leur réaction à ce drame qui les touche. Tanjiro et Giyuu ont par exemple des réactions totalement différentes, réactions qui va les impacter dans leur évolution.

C’est aussi ici que se trouve l’une des plus grandes forces de Demon Slayer : la diversité de ses personnages, tant sur le plan physique que psychologique. Je me limiterai juste aux couvertures des 20 tomes avec les noms des personnages en couvertures, afin de ne rien spoiler, mais de tout de même de vous illustrer la diversité que Gotoge a réussie à mettre en place.

Il est intéressant d’observer les couvertures de Demon Slayer, qui évolue peu à peu en fonction de l’arc narratif. Les 4 premiers tomes nous montre Tanjiro, protagoniste principal, accompagné d’un autre personnage. Tout d’abord sa sœur, puis son ennemi juré, et enfin deux de ses amis, Zenitsu et Inosuke. Ici, le but est de nous emmener à la rencontre du groupe de protagonistes.

Les tomes 5 à 8 nous présentent 3 autres personnages, tous très importants pour ce passage de l’oeuvre : Giyuu Tomioka (tome 5), pilier de l’eau et Shinobu Kocho (tome 6), pilier des insectes. Ces 2 personnages sont très importants dans la conclusion de l’arc commencé au tome 4. Puis on retrouve Inosuke (tome 8), et Rengoku (tome 8), qui sont aussi très importants dans l’arc contenu dans ces tomes.

Je vais pas tous les faire, je pense que vous avez compris. Chaque volume a en couverture un personnage important dans l’arc en cours, cependant, aucun antagoniste n’est présent, afin d’éviter le spoil et de garder la hype des lecteurs assez haute. C’est très bien joué.


Un style de dessin atypique mais agréable

Daki | Kimetsu no Yaiba Wikia | Fandom

Un autre point sur lequel Koyoharu Gotoge s’est énormément améliorée depuis ses débuts : son dessin. Lors de la lecture des 2 premiers tomes, je trouvais son trait assez hésitant et trop abrupt (avec assez peu de figures arrondies), mais sur ce point, c’est vraiment beaucoup mieux. Voici un petit comparatif entre Tanjiro au chapitre 1 et Tanjiro au chapitre 203

On remarque très facilement que le trait de l’auteur a gagné en fluidité et en simplicité, tout en gardant son style très caractéristique. Alors on est pas au niveau d’une transformation à la Dr. Slump, mais comparer les planches des chapitres 1 et 205 nous donne parfois l’impression de lire 2 mangas différents si on se fit uniquement au dessin.

Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba' chapter 200: Giant baby form ...

Chers non-lecteurs de Demon Slayer, je vous conseille de vous arrêter ici. En effet, à partir de maintenant je vais parler du scénario, en le spoilant pour pouvoir l’analyser sous toutes ses coutures. Je vous remercie d’avoir pris du temps afin de lire cet article, je vous invite à vous abonner au blog si vous souhaiter me soutenir ou à laisser une petite étoile sous cet article ! Bonne fin de journée à vous.

BALISE SPOILER !!!

On est entre nous ? Tant mieux. Je vais parler du scénario en 2 parties : tout d’abord, je vais revenir sur les 180 premiers chapitres du manga, avant de dédier toute une partie au dernier arc du manga, afin de vous expliquer pourquoi il n’est pas si nul qu’on le dit. Cette partie sur l’arc final sera d’ailleurs par la suite enrichie par un article dédié à l’analyse du personnage de Muzan, qui sortira le 21/05/2020, et une partie dédiée à l’analyse du dernier chapitre du manga, qui sortira elle le 24/05/2020.

Bien, fin de cette petite interlude, nous pouvons reprendre.


Un scénario prenant

Pages couleurs du chapitre 87

Le scénario de Demon Slayer est excellent et très bien mené dans sa globalité. Gotoge a parfaitement menée son oeuvre là où elle le voulait.

Alors certes, le combat combat contre Muzan est un peu moins bon, c’est un fait. Mais je garderais un excellent souvenir des 10 arcs précédents. Gotoge a réussi à mettre en place une montée en puissance tout au long de son manga, surtout du côté des antagonistes. Pour ce qui est des protagonistes, c’est un peu plus confus…

On sent que l’auteure a cherché à nous faire comprendre la faiblesse de l’être humain face aux démons. Mais à partir de l’arc commençant au tome 9, les power-ups des protagonistes vont devenir un peu plus confus. Je ne suis pas fan des explications à rallonge des pouvoirs de tel personnages, je préfère quand on laisse une part d’imagination. Pour Demon Slayer, j’ai bien mieux compris la majorité des powers-ups du manga (sabre rouge, monde transparent) après relecture.

Ce n’est pas un défaut, j’adore comprendre des choses d’un autre œil en relisant une oeuvre qui m’est chère, mais pour le lecteur non averti, il peut être parfois un peu perdu.

Je vous propose de revenir sur chacun des arcs en une dizaine de lignes chacun, en faisant une grosse partie sur la saison 1, car la critique est déjà assez longue. Ainsi, si vous n’avez vu que l’anime, vous pourrez juste lire mon avis assez bref sur ce que je pense du manga sur les mêmes arcs.

Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous voulez des critiques dédiés à chaque arc !


La saison 1 (tomes 1 à 6) : des débuts assez hésitants

C’est la moins bonne partie du manga. Elle fait ce qu’elle a à faire pour ce qui est de nous introduire à l’univers avec 4 petits arcs et un plus conséquent ( le mont Natagumo). Je n’aurai pas grand chose de plus à dire sur cette 1ère partie du manga, on sent qu’il s’agit de celle qui est globalement la moins aboutie du manga, et pour cause, il s’agit de ses débuts. Néanmoins, elle reste très bonne à lire et très plaisante à regarder !


L’arc du Train de l’Infini, le début des choses sérieuses

Cet arc a été pour beaucoup la révélation, en plus d’avoir été l’arc qui a sauvé Demon Slayer au niveau des ventes. On parle d’une époque où la série faisait 21 815 ventes en 1ère semaine avec son tome 4. Les tomes 7 et 8 ont fait progressé la série niveau ventes, (57 083 en 1ère semaine pour le tome 7, 81 312 en 1ère semaine pour le tome 8, 88 438 en 1ère semaine pour le tome 9).

L’arc du Train de l’Infini, que beaucoup découvriront avec le film en fin d’année) marque un tournant dans la série, en plus de marquer une grande évolution avec la mort d’un personnage très important, des enjeux de plus en plus présent, et le monde que Gotoge a mis 6 tomes à mettre en place qui commence à s’activer. Vivement le film afin de redécouvrir cet arc incroyable.


L’arc des Quartiers Rouges, toujours plus fort

Réussir à taper encore plus fort que l’incroyable arc du train de l’infini, est-ce possible ? C’est ce qu’a réussi à accomplir l’arc des Quartiers Rouges, aussi connu sous le nom d’Arc Geisha. Le premier combat contre une Lune Supérieure, Uzui Tengen, qui passe de personnage détestable à véritable héros tragique, les progrès de nos protagonistes qui commencent à se faire ressentir, mais surtout le premier passé d’antagoniste réellement touchant. Chaque moment de cet arc est contrôlé d’une main de maître par une auteure qui sait comment mettre en place un suspense,

Encore un arc excellent pour Demon Slayer, encore plus que le précédent, et considéré par beaucoup comme étant l’apogée de l’oeuvre de Gotoge.


L’arc des forgerons, le tout petit creux de la vague

Comme ses deux prédécesseurs, cet arc met en valeur des membres des pourfendeurs. Sauf qu’il ne se concentre par sur un membre des pourfendeurs, mais 3. Liez-ça au fait que les antagonistes de cet arc sont honnêtement les moins bon de la série et on obtient un arc qui reste très agréable à lire, mais que je considère comme étant en deçà par rapport aux autres.

Est-ce la faute à un cadre moins intéressant, un simple village ? Est-ce la faute aux antagonistes, avec l’un insupportable et l’autre anecdotique ? Un peu de chaque. Cet arc ressort clairement comme étant un passage obligé, afin de développer des personnages (qui sont pour certains les meilleurs de l’oeuvre) avant le raz-de-marée final…


L’arc de l’Entraînement des Piliers, le calme avant la tempête

Après toutes ces péripéties, on a le droit à un petit arc de transition faisant office d’entraînement, avant le grand combat. Cet arc sert avant tout à placer les personnages avant le combat final (notamment du côté de Zenitsu et de Tamayo par exemple), tout en développant les quelques personnages n’ayant pas encore eu droit à une grosse mise en avant (Sanemi Shinazugawa et Gyomei Himejima pour ne citer qu’eux).

Cet arc est aussi un passage obligé, comme le précédent, mais contrairement à l’arc des forgerons, j’aime énormément l’arc de l’entraînement des piliers. Peut-être est-ce simplement car il enrichit bien plus l’univers ?


L’arc de la Forteresse Dimensionnelle Infinie, l’apothéose

Que dire sur cet arc tellement il est… Parfait ? Les arcs narratifs de chaque personnage qui se concluent un à un, les Lunes Supérieures qui ont toutes le droit à un gros développement, des combats dramatiques au sens propre… Vraiment un arc qui remplit très bien son rôle d’avant dernier-arc, en développant une dernière fois l’intégralité de son casting, et en arrivant à nous faire ressentir que plus rien ne sera comme avant.


L’arc « Sunrise Countdown », si catastrophique que ça ?

Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba Chapter 193 en 2020 | Demon slayer ...

On va en finir une bonne fois pour toutes : non l’arc final de Demon Slayer n’est pas une catastrophe. Non il ne ruine pas le manga. Le combat peut vous sembler décevant car Muzan semble ne pas être impliqué, mais pour cela, il faut s’attarder plus en détail sur le personnage. Demain sortira une Personnalitay dédiée à Muzan et ce week-end sortira une Analytique dédiée à l’analyse du chapitre 205.

Globalement, l’arc final fait ce qu’il a à faire, en restant en accord avec ce qui a été développé tout le long du manga : Muzan reste fidèle à lui-même, en s’économisant le plus possible afin d’assurer sa survie, plutôt que de partir dans un festival pyrotechnique en duo avec Tanjiro.

L’arc clôture également les développements de personnages restants. Le combat ne ressemble pas à un combat, certes, ça m’a déçu, mais il faut penser plus loin. Le combat ne pouvait pas juste être un affrontement entre Tanjiro et Muzan. L’arc nous raconte l’ascension des Pourfendeurs de Démons, et la chute de Muzan. D’un côté, tout les Pourfendeurs de Démons s’unissent pour détruire leur dernier ennemi, dernier ennemi qui paie enfin le prix de son égoïsme, étant trahi par l’un des 2 seuls démons qui ait échappé à son contrôle.

Demon Slayer est un shônen nekketsu qui ne resta pas comme étant une révolution de son genre. Cependant, comme d’autres, il a réussi à assimiler les codes du nekketsu afin de s’en jouer. Mais Demon Slayer a cette chose en plus, ce petit plus composé d’une mélancolie palpable et d’une franchise vis-à-vis de la mort. Chaque personnage peut mourir, et c’est ce qu’on apprend tout au long des 23 tomes. En résulte un nekketsu extrêmement bien mené et d’une durée idéale, ce qui est suffisamment rare dans le Jump pour le souligner.

Demon Slayer restera malgré tout comme étant un de mes nekketsu favoris. Pas trop long pour garder une rythme plaisant et pas trop court pour nous faire voyager tout au long de ses 205 chapitres compilés en 23 tomes. J’aime Demon Slayer, et mon âme le chérira comme étant le nekketsu qui m’aura accompagné pendant mon lycée. Alors je le clame haut et fort. Merci Gotoge, merci pour tout.

Avant de passer à la notation, que vous savez excellente vu comment je n’ai pas été avare en éloge envers ce manga, je vous partage les liens de plusieurs vidéos YouTube et articles sur Demon Slayer :

Et encore merci à Scantrad d’avoir traduit tout le manga.

Notation:

Personnages: 19/20

Scénario: 16,5/20

Ambiance et Univers: 20/20

Dessins: 18,5/20

Plaisir de Lecture: 20/20

Total : 94/100 = 18,8/20

Demon Slayer a marqué l’histoire du manga comme étant l’un des plus grands succès commercial de la décennie. Cependant, son succès est dû à la qualité du manga, manga qui est excellent. Vous pouvez ne pas aimer Demon Slayer, mais il s’agit d’un nekketsu qui m’a indéniablement marqué. Que ce soit par ses personnages très bien écrits, ses combats haletants et son univers glauque et passionnant, Demon Slayer a écrit une page de l’histoire du Weekly Shônen Jump.

Merci pour ces 4 ans de travail, Gotoge. Merci de m’avoir fait pleurer, rire et trembler pendant 2 ans.

Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba ,Chapter 205 - Demon Slayer Manga ...

Test N°24 : Axiom Verge

Bonjour à tous et bienvenue dans le 2ème test du maitroidvania ! Après Metroid Prime, on s’attaque à Axiom Verge, metroidvania originellement sorti en 2015 et aimé par beaucoup. Est-ce que je suis également tombé sous le charme d’Axiom Verge ? Réponse dans ce 24ème test !

Acheter Axiom Verge - Microsoft Store fr-FR

Axiom Verge est donc un metroidvania où on incarne Trace, scientifique qui opère au Nouveau-Mexique. Jusqu’au jour où une explosion survient dans son laboratoire. Trace se réveille dans un monde extraterrestre, et va devoir enquêter sur la raison de sa présence.

Axiom Verge a un scénario perché. Voilà. Scénario perché que je n’ai pas compris. Je ne dirais rien de plus dessus car je ne vois pas ce que je peux dire dessus ! Je reconnais qu’il est assez profond et recherché, ce qui explique sa note, mais il m’est impossible de le juger car je ne suis pas rentré dedans.


Metroid 1, 2015 edition

Axiom Verge | Jeux PS4 | PlayStation

Contrairement à beaucoup de Metroidvania, Axiom Verge ne s’inspire pas de Super Metroid ou Symphony of the Night, mais bien plus du premier Metroid. Résultat, le jeu est au final assez petit, ce qui est un comble pour un metroidvania. Le level-design fait très Metroid 1 également, avec un level-design très vertical. Mais le problème c’est que Axiom Verge n’ajoute réellement rien à la formule. Là où The Messenger renouvelait son gameplay et où Hollow Knight apportait une patte graphique originale et un univers soigné, Axiom Verge ressemble juste à un metroidvania en pixel-art. Et c’est dommage, car le jeu propose de bonnes idées.

Test de Axiom Verge sur PC, PS4 | Rapide avis

Axiom Verge introduit un système d’armes assez intéressant. Contrairement à beaucoup d’autres metroidvania, chaque arme est ici différente. Et si l’idée est bonne, elle est au final assez peu exploitée. Car au final, on ne jouera qu’avec les armes équilibrées ou qui font des dégâts. Car les armes longues portées mais qui demandent 22 tirs pour tuer un ennemi de base, ça va 2 minutes.

Axiom Verge introduit également d’autres mécaniques ressemblant à celles d’autres metroidvania : un grappin, un drone ressemblant à la boule morphing de Samus et un dash qui rend intangible.

Nitpicking: Axiom Verge | Rad Codex

J’aimerais revenir sur ce dash qui montre à quel point le button mapping d’Axiom Verge a été fait à l’arrache, en tout cas sur la version Nintendo Switch, que je possède. Déjà, le bouton pour valider est sur B. Ça montre que tout a été copié/collé depuis la version PS4 (vu que sur la console de Sony, le X sert de bouton de validation). Mais ça reste complètement idiot de ne même pas avoir vérifié ça lors du portage…

Je parlerais même pas du dash, qui pour être actionné nécessite d’appuyer 2 fois sur la direction…. Complètement idiot. C’est complètement idiot car ça enlève encore de la fluidité à ce jeu qui en a bien besoin. Je reconnais que le jeu essaye d’être inventif sur bien des points, mais j’ai juste l’impression de jouer à un clone de Metroid 1, avec quelque idées intéressantes, mais qui se plante derrière.

Pour le button-mapping, pourquoi ne pas transformer les grenades à glitch en simple améliorations du rayons à glitch (qui affaiblit les ennemis et ouvre des voies, commencez pas à rêver) plutôt que les mettre sur ZL et ainsi bloquer le dash sur la croix directionnelle ? Au final, Axiom Verge donne l’impression de s’agripper à la manette, plus parce que le perso est une plaie à contrôler…

SpiritGamer

Côté boss, Axiom Verge alterne entre le sympathique et l’horriblement dur. Certains combats sont très agréables à parcourir, mais ironiquement c’est eux qui sont les plus courts. Pour le reste, on a des boss oubliables et des boss qui sont longs pour rien et généralement horriblement durs. Je n’ai réussi à vaincre certains boss que grâce à la chance, étant donné qu’ils ne faisaient pas certaines attaques inévitables. Et c’est sans parler d’un boss qui nécessite d’utiliser l’arme qui fait le moins de dégâts.

Axiom Verge est dur, oui. Mais ce n’est pas une difficulté comme dans Hollow Knight ou Super Meat Boy qui nécessite d’apprendre afin de mieux s’en sortir. C’est de la difficulté bête et méchante, à base de bourrage d’ennemi qui prennent 4 coups de pompe à bout portant sans broncher.


Un espoir pour la suite ?

Axiom Verge 2 | Jeux à télécharger sur Nintendo Switch | Jeux ...

Ce qui m’a motivé à acheter Axiom Verge était l’annonce de sa suite en décembre dernier. Une suite qui m’avait tapée dans l’œil. Et malgré la désillusion que fut Axiom Verge 1 pour moi. Le pixel-art a l’air plus plus proche du 16-bit que du 8-bit, ce qui n’est pas pour me déplaire. La musique a l’air également un peu plus posée, car celle du 1 est un ratage global, avec 1 bon thème pour 5 horribles. Et surtout, le gameplay semble évoluer dans la bonne direction, avec des armes annexes plus intéressantes et variées que celle du premier opus. J’espère ne pas encore être déçu…

Notation :

Gameplay et level-design : 11/20

Graphismes et chara-design : 13/20

Scénario : 11/20

Musique : 09/20

Plaisir de Jeu et Durée de vie : 12/20

Total : 56/100 = 11,2/20

Je n’ai pas accroché à Axiom Verge. Je ne lui demandais pas grand chose, juste d’être un metroidvania fun et agréable à traverser. Et j’ai devant moi un jeu, fait par une seule personne certes, mais qui reste assez pénible dans l’ensemble. Dommage…

Top M’en 5 N°12 : 5 Raisons de lire Act-Age

Bonjour à tous et bienvenue dans le Top M’en 5 de la semaine ! Aujourd’hui, on s’intéresse aux 5 raisons de lire Act-Age, futur manga phare de Ki-Oon, qui sortira le 4 juin chez nous ! Pour les intéressés, j’avais réalisé à l’époque de l’annonce de sa licence en France une critique des 8 premiers chapitres.

5- Un manga qui retourne les codes du shônen

ACT-Âge Vol.5 japonais comic manga Shiro usazaki Shonen Jump | eBay

Malgré son synopsis plus qu’original, Act-Age reste un shônen, qui pioche à droite à gauche pour se créer une véritable identité. Un peu de nekketsu, un de manga de sport, un peu de shôjo….

Act-Age apparaît comme un manga unique en son genre, grâce à son univers et son scénario bien évidemment, mais aussi grâce à l’identité qu’il a réussi à se forger. Act-Age n’obéit pas aux codes de son genre comme un Black Clover, il est utilise à leur plein potentiel, en les modifiant à son avantage.

4- La qualité du scénario

Act-Age (Volume) - Comic Vine

Ne jamais se fier aux apparences. Voilà une expression qui définit à mon sens le scénario d’Act-Age. Oui, c’est basique. Oui, c’est l’histoire d’une personne avec un talent particulier dans x discipline, discipline dont il va gravir les échelons.

Mais Act-Age ne donne jamais une impression de déjà-vu, grâce à un scénario qui s’étend bien plus loin que le cinéma, empêchant ainsi une redondance sur ce point. Ainsi, en plus de 100 chapitres, le manga ne lasse jamais le lecteur !

3- Un univers surprenant

Act-Age (Volume) - Comic Vine

Voilà encore un point sur lequel on attendait rien d’Act-Age. Son univers. Le manga emprunte beaucoup au genre du shônen sportif. Donc Act-Age nous dépeint un univers réaliste, qui est une représentation du Japon d’aujourd’hui : building, banlieues un peu plus modestes, centres commerciaux, Starbucks… Rien d’original.

Mais le manga s’intéresse aux quotidiens des acteurs, domaine très peu exploré par les mangas. L’envers du décor (au sens propre comme au figuré), comment gérer sa popularité, les différentes techniques de jeu… Act-Age contient un énorme contraste entre univers global connu et familier et détails inédit. Une très belle réussite.

2- Les dessins juste sublimes

Manga VO Act-Age jp Vol.2 ( USAZAKI Shiro MATSUKI Tatsuya ...

J’en parle plus en détail dans ma critique dédiée, mais les dessins d’Act-Age sont juste…. sublimes, je n’ai rien d’autre à dire dessus. Une telle qualité de dessin pour une mangaka dont c’est la 1ère oeuvre, ça mérite beaucoup de félicitations. Et j’avais déclaré ça alors que j’étais au 8ème chapitre.

Pour avoir jeté un coup d’œil au 111ème sur MangaPLUS, on ressent une évolution. Act-Age est pour nos yeux ce qu’un bon repas est à notre estomac : un délice.

1- Des personnages humains

Act-Age - Wikipedia

Les personnages d’Act-Age sont attachants, profonds et surtout, humains. Pour le coup, je considère vraiment qu’il s’agit de la plus grande réussite de ce manga. Kei Yonagi est l’incarnation de la pureté, qui cherche à accomplir un rêve. Et je ne parle pas des autres personnages, tous incroyables et magnifiques dans leurs caractères, et qui sont sublimés par les dessins.

Si j’ai réussi à vous convaincre avec cet article, malheureusement assez court, je ne peux que vous inciter à acheter les tomes 1 et 2 d’Act-Age, qui sortiront le 4 juin chez Ki-Oon !

Test N°23 : Metroid Prime

Bonjour à tous et bienvenue dans le 1er test du maitroidvania, dédié à Metroid Prime, mon Metroid préféré !

Sorti le 19 mars 2003 en Europe, Metroid Prime est le 5ème jeu de la célèbre licence de Nintendo, et le premier à être en 3D. Metroid Prime marque également un événement pour Nintendo, qui autorisa un autre studio de développement à développer l’un de leurs jeux. La dernière fois que c’était arrivé, cela avait donné Hotel Mario et les 3 pires jeux Zelda de l’histoire…

Metroid Prime est développé par Retro Studios et est sorti sur Nintendo Gamecube. Chronologiquement, le jeu se passe après Metroid 1er du nom. On y suit Samus Aran, qui se rend sur la frégate Orphéon, station en orbite autour de la planète Tallon IV. La frégate est attaquée par les Pirates de l’Espace, et vide de tout scientifique. Samus repère Meta Ridley, version cyborg de son ennemi de toujours.

Suite à une explosion, Samus perd l’intégralité de son équipement, et elle poursuit Meta Ridley qui s’enfuit à la surface de Tallon IV. Cependant, un danger bien plus grand semble se cacher sur cette planète pleine de vestiges…


Metroid dans une nouvelle dimension

Tallon IV has never looked so good : Metroid

La plus grosse nouveauté de Metroid Prime est bien évidemment le passage de la série à la 3D. Retro Studios réussit haut la main ce pari, celui de transposer la licence Metroid dans un univers en 3 dimensions. La petite nouveauté étant que là où Mario ou The Legend of Zelda plaçait la caméra derrière Mario ou Link dans un univers en 3D, le studio décide d’opter pour une vue FPS.

Ainsi, on a naturellement une Samus moins agile que dans Super Metroid ou Fusion, afin de garantir la lisibilité de l’action. Au revoir le saut en vrille présent depuis le 1er épisode et la possibilité de agripper aux rebords, idée instauré par Metroid Fusion.

Cependant Retro Studios a gardé l’une des capacités les plus iconiques de Samus : la Morphing Ball.

morph-ball-metroid-prime-screenshot

Ainsi, dès que Samus passe dans cette forme, la vue passe à la 3ème personne, sans doute pour rendre le tout plus lisible. Retro Studios en profitera d’ailleurs pour caser quelques phases de plateforme en 2D. Alors oui, dit comme ça on dirait que je parle d’un détail, mais voir le gameplay de Metroid parfaitement transposé en 3D est un vrai bonheur.

La boule morphing, les différents rayons de Samus avec un petit nouveau, le rayon plasma, ou encore le grappin. Tout ces éléments s’adaptent à la perfection à un environnement en 3D, alors que Super Metroid et Fusion semblaient jusque là être l’aboutissement de la formule Metroid.


Une évolution

Le Phazon

Metroid Prime marque également une transformation au niveau narratif pour la série. Là où les 3 premiers opus restaient assez minimaliste dans leur histoires et là où Fusion était vraiment trop scénarisé, Prime se trouve vraiment entre les deux.

L’univers est encore plus développé que Fusion, mais c’est désormais optionnel. Chaque ennemi et chaque objet sont analysables avec le Scanner de Samus, l’une des grandes nouveautés de l’opus. Samus peut basculer sa vision en vision infrarouge, à rayons X ou justement en scanner pour en apprendre plus sur le lore du jeu.

Phazon Elite | Wikitroid | Fandom

L’univers de Metroid Prime est plus profond, plus développé et plus cohérent que celui des précédent. Et ça se ressent en jeu. Tout s’imbrique petit à petit. On comprend l’utilité du Phazon, pourquoi les Pirates de l’Espace sont sur Tallon, où sont passé les Chozos… Metroid Prime nous embarque dans son aventure, grâce à des graphismes qui démontrent la puissance de la Gamecube.

Image result for metroid prime map | Metroid prime, Map, Cartographer

Metroid Prime est également un excellent metroidvania. Le jeu est parsemé de petites améliorations à récupérer à droite à gauche, et surtout d’aller-retours très divertissant car à l’incroyable diversité que nous propose le jeu. On retrouve donc une zone en ruine, une zone avec de la lave, un vaisseau abandonné, une forêt, une mine et pour la première fois dans Metroid, une montagne enneigée. Cette diversité est vraiment incroyable et inédite dans Metroid.

Mais Metroid Prime n’est pas un jeu parfait, loin de là. La musique est loin d’être parfaite, avec uniquement quelques thèmes mémorables. Parfois, le gameplay est un peu hésitant avec une Samus un peu lente par moment et des pic de difficultés assez vilains, et surtout la dernière zone, magnifique niveau design, est horrible dans son gameplay avec derrière un boss final peu marquant.

Crater Tunnel A | Wikitroid | Fandom

Mais Metroid Prime reste un jeu qui m’a marqué et qui est excellent. Je vous le recommande ! Que ce soit sur Gamecube, sur la Wii avec la compilation Metroid Prime Trilogy, ou sur WiiU ! Vraiment, jouez à Metroid Prime !

Avant de passer à la notation, je vous met le lien de excellente vidéo d’Iconoclaste sur Metroid 1, vraiment très divertissante et pleine d’infos ! Une excellente vidéo d’une excellente chaîne que je vous recommande !

Notation :

Gameplay et level-design : 19/20

Graphismes et chara-design : 18/20

Scénario : 18/20

Musique : 15/20

Plaisir de Jeu et Durée de vie : 17/20

Total : 87/100 = 17,4/20

Metroid Prime restera dans l’histoire comme le jeu qui a réussi à amener Metroid à la 3D. Prenant, très bien mené, bien que possédant certains défauts, il reste excellent !

Critique N°31 : ZIPMAN!!

1ère nouveauté du Weekly Shônen Jump en 2020, ZIPMAN!! nous a quitté il y a déjà 1 mois. Entre classement désastreux et ventes catastrophiques, l’oeuvre de Yusaku Shibata méritait-elle un tel destin ? Réponse dans cette critique qui s’annonce moins joyeuse que les précédentes…


Une base intéressante

Otakulte 🐉 on Twitter: "🔹Undead Unluck T1 🔹Zipman T1 🔹Agravity ...

ZIPMAN!! est donc un shônen nekketsu, écrit et dessiné par Yusaku Shibata, qui a commencé dans le Jump #1 de 2020 et qui a pris fin dans le Jump #19 de la même année, pour un total de 17 chapitres, compilés en à peine 2 tomes…

ZIPMAN!! nous raconte l’histoire de Kaname et de Koshiro Tatara, tout deux épris de la belle Cheena. Ils s’élancent donc dans une bataille ayant pour but de la faire sourire. Si Koshiro est un génie avec un visage magnifique, Kaname est une montagne de muscles avec un visage bien moins attrayant.

Cependant, un jour, Koshiro disparaît dans un accident, et Kaname va devoir devenir le héros dont la population a besoin…

Oui, ce scénario est très, très cliché. Et si ce n’est pas forcément un mal, dans le cas de ZIPMAN!!, Shibata a quand même essayé de raconter l’histoire qu’il voulait raconter, sans doute en plus de 50 chapitres. Et le problème, c’est que ZIPMAN!! ne fait que 17 chapitres.. Donc une histoire prévue pour en faire plus de 50 est forcément rushée…


Un marathon qui devient un sprint

Coloration du 1er chapitre

Honnêtement, l’idée de base de ZIPMAN!! est bonne, très bonne même. L’idée de mêler nekketsu et Power Rangers avec des modules qui transforment la combinaison me plait. Et c’est clairement ce qui ressort des 4 premiers chapitres, où on sent que Shibata prend un peu le temps de développer son univers à côté. Le seul problème, c’est qu’il développera son univers que dans ces 4 premiers chapitres, qui ressortent clairement comme étant les meilleurs de la série, de très très loin.

Pour le reste… C’est du nekketsu vraiment, vraiment bas de plafond. De la baston, de la baston et encore de la baston… Vous reprendrez bien un peu de baston ? Le vide scénaristique de ZIPMAN!! est incroyable.


Une dimension narrative… inexistante

zipman | Explore Tumblr Posts and Blogs | Tumgir

Shibata met l’histoire en pause pendant 5 chapitres, et il se permet surtout une ellipse. Une ellipse… Dans un manga de 17 chapitres. Je n’ai rien contre les ellipses, c’est un procédé narratif très intéressant et avoir une ellipse en dernier chapitre qui montre comment les héros ont évolués, c’est une idée que j’aime beaucoup. Mais là non…

En soit, j’ai l’impression que le mangaka tenait à raconter son arc final comme il le voulait, quitte à mettre une ellipse en plein milieu et passer à la trappe le développement physique et mental de Kaname. Si l’arc final apparaît clairement comme une petite bouchée de fraîcheur, la transition est si bancale que ça en devient juste ridicule…

Jackman

En soit le speech n’est pas mauvais, il est très basique et il pose surtout d’excellentes bases qui auraient dû être le point de départ d’un manga bien meilleur. L’idée d’un Koshiro moralisateur et d’un Kaname tête brûlée est classique, mais ça marche. Mon problème étant que l’auteur met tout à la poubelle au chapitre 5 pour se concentrer sur la baston… Au global le scénar est moyen, très moyen, avec un twist qu’on sent arriver à 300km.

C’est sans parler de l’univers, qui avait pour le coup vraiment, mais alors vraiment beaucoup de potentiel. L’idée de combinaisons qui donne des pouvoirs ressemblait à une idée de nekketsu classique (Black Clover, My Hero Academia, One Piece…) mais ça tentait d’apporter un vent de fraîcheur au combat, en mettant plus l’accent sur la combinaison que le possesseur.

Mais encore une fois, l’auteur manque totalement le coche alors que les 4 premiers chapitres allaient dans ce sens, et ce n’est pas la seule chose que rate ZIPMAN!!, à mon grand désarroi.


Bien plus frustrant que décevant

Kushikime on Twitter: "ZIPMAN 12 It took 12 chapters but I finally ...

ZIPMAN!! ne m’a pas déçu. Je n’ai pas arrêté ma lecture car je trouvais le manga trop mauvais, mais il m’a bien plus frustré car je voyais son potentiel s’effriter peu à peu.

  • Les combats ? Hop, méga power-up de Kaname et de sa suit, on en parle plus.
  • Le scénar ? Hop, on bricole un antagoniste final en 2-2
  • L’univers ? Euh…

Le seul point sur lequel ZIPMAN!! s’en sort admirablement, c’est le dessin. On voit que l’auteur a de l’expérience en tant qu’assistant, mais c’est vraiment la seule qualité du manga…

ZIPMAN!!

Notation:

Personnages: 08/20

Scénario: 06/20

Ambiance et Univers: 06/20

Dessins: 16/20

Plaisir de Lecture: 11/20

Total : 47/100 = 9,4/20

ZIPMAN!! est un manga gâché. Les 17 chapitres sont globalement fades, malgré un début très correct et un arc final pas trop mal. On sent venir le seul twist à des kilomètres et surtout, ça va beaucoup trop vite. L’auteur aurait dû se limiter à un seul arc, pas à vouloir enchaîner et faire une ellipse. C’est dommage, car il avait un vrai potentiel.

Zipman!! l'oeuvre fait ses adieux au Weekly Shonen Jump! | Gaak

Top M’en 5 N°11 : 5 Raisons de lire Blue Lock

Issu du Weekly Shônen Magazine, Blue Lock est un manga de football à l’incroyable potentiel. Tension, drame, battle royale avec un zeste de nekketsu… Tout s’assemble afin de donner un incroyable manga, que vous devez impérativement lire. Laissez-moi vous dire pourquoi dans ce nouvel article!

Avant de commencer, sachez que j’ai également réalisé une critique dédié aux 3 premiers tomes du manga, soit la quasi-intégralité du premier arc

5- Le côté Battle Royale

Blue Lock Vol. 5

Blue Lock est un manga de sport, mais il penche également du côté du Battle Royale, genre qui a le vent en poupe ces derniers temps. Et honnêtement, c’est une foutue bonne idée. Savoir que seul une personne restera, se dire qu’à tout moment notre personnage favori peut dégager…

Cette idée rajoute vraiment de la tension à chaque affrontement, car ils ne jouent pas seulement pour la victoire, mais aussi pour leur place dans l’histoire du football japonais. Résultat, on est bien plus impliqué dans chaque match.

4- Le scénario

Blue Lock #5 - Vol. 5 (Issue)

Oui, dans ma critique, je disais que le scénario était le point noir du manga, à être trop basique. Cependant, j’avais à l’époque lu uniquement le premier arc, car le 2ème élève énormément le niveau de ce côté. Fini les équipes de 11, on se retrouve avec un casting beaucoup plus réduit. Et c’est sans parler du dernier match du 1er arc, qui est lui aussi juste excellent.

Scan Blue Lock 10 VF Lecture En Ligne - Lelscan-VF.com

Le scénario change du tout au tout à partir du 4ème tome, et ce n’est vraiment pas pour me déplaire.

3- Les personnages

Blue Lock tome 3 – Parlons Manga

Dernière pièce de ce puzzle qualitatif, les personnages, qui complètent la Triforce de Blue Lock : Battle Royale/ Scénario/ Personnages. Chaque personnage de Blue Lock est unique, chaque personnage de Blue Lock est passionnant à suivre.

Yoichi Isagi | Blue Lock Wiki | Fandom

Que ce soit les membre de l’équipe Z, ou même leurs adversaires, tous nous apparaissent comme étant à la fois humains dans leur désir de survie, mais aussi comme étant égoïste en écrasant les rêves des vaincus. Chapeau les artistes !

2- L’univers, osé pour un manga de football

Scan Blue Lock 5 VF

Blue Lock tente beaucoup de choses au niveau de son univers. En effet, il abandonne l’univers scolaire pourtant très commun à de nombreux mangas de sport pour se tourner vers un univers bien plus futuriste, et vraiment très rafraîchissant pour un manga de son genre.

Le manga joue aussi sur le fait que rien n’est précisé quand au cadre spatial. Que ce soit avec la mention de joueurs de foot comme Lionel Messi ou Christiano Ronaldo, ou avec l’idée que tout commence avec la Coupe du Monde 2018, on est un peu perdu là-dedans et ce n’est pas du tout un défaut.

Scan Blue Lock 1 VF - Lecture En Ligne Mangas

Et c’est une véritable force que possède Blue Lock de ce côté. On est tut aussi perdu que les personnages qui découvrent peu à peu cet institut, donc l’effet de surprise est bien plus présent (je pense notamment au twist à la fin du 1er arc). Avec son univers, Blue Lock tente et réussit énormément de nouvelles choses. Mais ce n’est pas son plus gros point fort…

1- Le dessin, épuré et brutal

Blue Lock - Raw - Read Blue Lock - Raw Manga Online Free and High ...

Les dessins de Blue Lock sont juste sublimes, je n’ai rien d’autre à dire dessus. On remarque très clairement une alternance entre les décors de l’institut, droits et froids, et les personnages, qui ont des traits bien plus obliques.

Les dessins sont dynamiques, et on ressent chaque impact. Chaque but est un véritable concentré d’adrénaline. Sans parler des visages des personnages pendant les actions qui donnent l’impression d’être fous sans parler des effets d’éclairs noirs quand Bachira parle de son « monstre » (comme illustré ci-dessus). C’est vraiment la grande force de Blue Lock.

L’Histoire de Nintendo : Episode 5 : Une 64 pas si Ultra… (1995-2000)

Bonjour à tous et bienvenue dans le 5ème épisode de L’Histoire de Nintendo, qui marque la moitié de la saison 1 ! En effet, cela va faire maintenant 2 mois que cette chronique a été lancée et nous arrivons à la moitié ! Après ça, il nous restera 4 vies à retracer : celle de la GameCube, celle de la Wii, celle de la WiiU et celle de la Switch !

On s’était arrêté en 1995. La SNES a alors bientôt 5 ans, et il va falloir déjà commencer à préparer la suite… Car si pendant un temps, Nintendo a essayé de garder sa console vivante en lui ajoutant des extensions, comme SEGA avec sa Mega Drive, mais les contrats n’aboutissant pas, Nintendo commence à préparer la succession de sa console de 4ème génération…

Cependant, la bataille à venir sera encore plus ardue que la précédente. Rappelez-vous, dans l’épisode 4, je vous parlais d’un contrat entre Sony et Nintendo qui n’avait pas abouti, contrat qui visait à créer un support CD à la SNES.

PlayStation 1

Pour la petite histoire, Nintendo, en relisant le contrat signé avec Sony, s’empressa de changer de partenaire, et choisit Philips. Mais que contenait ce fameux contrat ? Il stipulait que Sony, et non Nintendo, était propriétaire des jeux qui sortaient sur le support, et donc que les jeux SNES-CD, même ceux des licences Nintendo, appartiendrait à Sony.

Au final, aucun support CD de la SNES ne sera crée… Il ne restera de ce contrat que 4 jeux maudits sur la console de Philips, car le contrat les laissaient propriétaires de 4 jeux estampillés Mario et Zelda. Hotel Mario, et la Triforce de la Honte : Link Faces of Evil, Zelda Wand of Gamelon et Zelda’s Adventures… Ce fut la 1ère et dernière aventure de Philips dans le jeu vidéo.

Sony, de son côté, commence à travailler sur une console de salon, la Playstation, à partir de 1991. Si quelques accords avec Nintendo furent envisagés, afin de sécuriser financièrement la machine, Sony fit finalement route seul et commença à travailler sur sa Playstation, qui sortira finalement le 3 décembre 1994 au Japon, puis en 1995 dans le reste du monde.

Virtual Boy

1995 marque également l’année de lancement du successeur de la Game Boy, le Virtual Boy. Gunpei Yokoi souhaite alors quitter Nintendo, car il ne retrouve plus l’esprit du petit fabriquant qu’il y avait dans les années 70 et 80. Il décide alors de livrer un dernier produit, une dernière console avant de partir vers de nouveaux horizons.

Le Virtual Boy se présente comme un casque de réalité virtuelle, composé de 2 écrans à LED rouges et noires qui se superposaient. Cependant, la console sera un énorme échec commercial, avec 800 000 unités vendues en Amérique et au Japon, il n’y a même pas eu de sortie européenne.

La console provoquait des maux de têtes, le système bipied sur lequel reposait le casque était peu ergonomique, la manette était très étrange… Les raisons de l’échec du Virtual Boy sont nombreuses. Suite à ça, Gunpei Yokoi quittera Nintendo et la Game Boy reprit du service. L’échec du Virtual Boy sonne un peu comme le dépit de 10 ans compliqués pour Nintendo…

Project Reality

De l’autre côté, la console nouvelle génération de Nintendo avance petit à petit. D’abord nommée « Project Reality », elle sera finalement renommée « Ultra 64 » lorsqu’une première version sera présentée au public en mai 1994. Le 5 mai, Nintendo fera d’ailleurs l’annonce qui, pour beaucoup, scella alors le destin de la machine : la prochaine console de Nintendo utilisera, à la manière de la NES et de la SNES, des cartouches.

Et c’est cette décision qui va faire fuir les éditeurs tiers. Nintendo a choisi de conserver le support cartouche pour 2 raisons : premièrement, cela coûtait moins cher de produire des cartouches et des consoles à support cartouche, en restant de la volonté de Yokoi d’avoir le prix de vente le plus bas. Deuxièmement, les temps de chargement était bien plus courts sur cartouche que sur CD. Mais les cartouches permettaient d’accueillir bien moins de données que le CD.

Ainsi, seul Acclaim (Les 2 premiers Mortal Kombat et Turok) est intéressé par la machine, et si d’autres studios comme LucasArts ou Electronic Arts rejoindront l’aventure par la suite, aucun d’entre eux n’est japonais, les studios comme Square Enix étant parti sur Playstation.

Nintendo 64

La Nintendo Ultra 64 (3ème nom provisoire) va également prendre du retard par rapport à ses concurrentes… le 24 novembre 1995, son aspect définitif est plusieurs jeux sont présentés au Nintendo Space World, soit un an après la sortie de la Sega Saturn et de la Playstation de Sony. 2 jeux sont jouables, Super Mario 64 et Kirby’s Air Ride 64, qui sortira finalement sur Gamecube, et 17 présentés sous forme de vidéos, avec notamment Mario Kart 64, Zelda 64, Goldeneye 007 ou Star Wars : Shadows of the Empire.

La console reçoit des accueils élogieux par la presse d’époque, son stick analogique, une première sur une console, est salué comme une révolution et Super Mario 64 conquit déjà le cœurs des joueurs, et la puissance de la console, 64-bit contrairement aux 32 de ses concurrentes, est impressionnante. Cependant, la console va encore prendre du retard…

Super Mario 64

Elle sortira finalement au Japon le 23 juin 1996, sous le nom de « Nintendo 64 ». Le nom « Nintendo Ultra 64 » a été abandonné, tout comme d’autres comme « Ultra Famicom » ou « Famicom 64 ». Seul 3 jeux seront finalement disponibles au lancement : Super Mario 64, Pilotwings 64 et Saikyo Habu Shogi. La console sortira en septembre 1996 aux Etats-Unis et tout au long de l’année 1997 en Europe.

Mais si la Nintendo 64 semble être mal engagée face à une Saturn morte-née et surtout face à une Playstation qui écrase tout le monde, le Game Boy, de son côte, continue son petit bonhomme de chemin après la mort du Virtual Boy. Et si la portable de Nintendo est désormais considéré comme une mamie, un jeu va lui donner un coup de boost et la propulser à nouveau dans le cœurs des (jeunes) joueurs.

Pokémon Midori comme j'aime l'appeler

C’est le 27 février 1996 que sort au Japon ポケットモンスター 赤・緑, ou « Poketto Monsuta Aka Midori », qu’on traduirait par  » Monstre de Poche versions Rouge et Verte », mais la licence est bien plus connue sous le nom de Pokémon. Réussir à relancer les ventes d’une console portable qui allait sur ses 8 ans et qui était déjà techniquement en retard à sa sortie, c’est un coup de génie que personne n’aurait pu prévoir.

Premier jeu à passer le seuil des 10 millions de ventes au Japon, pour un total de 31 millions aujourd’hui, Pokémon Rouge/Bleu/Vert/Jaune a marqué l’histoire du jeu vidéo et l’histoire de Nintendo. Grâce à ce jeu, la console portable de Nintendo fut la première console de l’histoire à dépasser les 100 millions d’unités vendues, à l’aube de l’an 2000.

Game Boy Color

La portable de Nintendo commença alors la fin de sa vie. Une version de la Game Boy avec un écran en couleur sortit en 1998, nommée le Game Boy Color, mais aussi d’autres versions améliorant la console, comme le Game Boy Light, avec un écran rétroéclairé. Le dernier jeu de la console sera la suite de Pokémon Rouge et Bleu, Pokémon Or et Argent, avant que n’arrive la succession, en 2001…

Cependant, si le Game Boy a eu une fin de vie paisible, ce ne fut pas la même affaire pour la Nintendo 64… La console ne réussira jamais à rattraper son retard face à l’ogre Sony, et pour la première fois depuis le lancement de la NES en 1983, Nintendo n’était plus leader du marché des consoles de salon…

Au final, ce sera 32 millions de N64 qui seront écoulées à travers le monde, contre 104 millions de Playstation… La console sera sans doute sortie trop tard, avec trop peu de jeux par rapport à sa rivale, probablement à cause du support cartouche.

Nintendo 64DD

Nintendo aura d’ailleurs essayé de rectifier ce tir avec le 64DD, un lecteur de disquette, extension de la 64, en développement depuis 1994. L’extension suivra le destin de la console de base et sera décalé de 1997 à fin 1999, au Japon uniquement. Le manque de jeu et surtout, l’amélioration du format des cartouches, avec par exemple Resident Evil 2 qui tenait dans une cartouche 64 basique de 64,45 Mio (le format des disquettes du 64DD), feront du 64DD un autre échec.

La 64 aura surtout brillé de par son catalogue, qui contient encore aujourd’hui nombre de jeux inoubliables pour les joueurs et révolutionnaires pour l’histoire. The Legend of Zelda : Ocarina of Time, inventeur du système de lock, Super Mario 64, qui a écrit les codes du jeu de plateforme en 3D, Super Smash Bros, qui a initié la série de jeu de combat la plus populaire de l’histoire, Goldeneye 007 et Banjo-Kazooie, qui représentent l’apogée créative de Rare ou Paper Mario, prémices du spin-off Mario le plus apprécié…

The Legend of Zelda: Ocarina of Time

La machine restera un semi-échec pour l’histoire. Nintendo la ressortira en 2003 en Chine, sous le nom de iQue Player, avec une manette différente. Aucun chiffre de vente n’est disponible, empêchant de juger de sa performance là-bas.

Nintendo commence à préparer l’après Nintendo 64 dès 1998. Le projet sera révélé au grand jour lorsque le développeur américain Retro Studios acceptera de signer un contrat d’exclusivité avec Nintendo pour développer des jeux pour une nouvelle console.

Lors de l’E3 1999, Howard Lincoln, président de Nintendo of America, déclare que Nintendo travaille sur une nouvelle console, pour l’instant nommé Project Dolphin, prévue pour fin 2000. Après une 5ème génération en demi-teinte pour Nintendo, le Project Dolphin ramènera-il la firme au sommet ?

Réponse au prochain épisode…

Bilan Mensuel N°6 : Avril 2020

Bonjour à tous et bienvenue dans le bilan du mois d’avril. Vous le verrez très vite, mais ce mois a été incroyable ! Je vous remercie et je vous laisse avec le Bilan d’Avril, on se retrouve pour parler de Mai !


Avril 2020 sur La Taverne d’Am4n0, c’est :

CatégoriesStatistiques
Nombre d’articles :29 en 30 jours
2 AnalytiquesLes remakes
Les Battles Royale
1 AmachroniqueLes maladies dans le JV
3 Top M’en 55 Raisons de lire Demon Slayer
Les moments mémorables de TPN
Mon classement des parties de JoJo
1 PersonnalitayDio Brando
7 CritiquesOne Piece, T1 à T61
Blue Lock, T1 à T3
Grand Blue, T1 à T5
JoJo’s Stone Ocean
Kaguya-Sama, T1 à T5
Hungry Marie
JoJo’s Steel Ball Run
3 TestsZelda : Breath of the Wild
Super Mario Odyssey
Zelda : Twilight Princess
2 NintendologieEpisode 3
Episode 4
Vues5 068
(+2 271)
Abonnés27
(+4)
Mentions J’aime273
(+60)
Visiteurs2 501
(+1 003)

Oui, vous aurez remarqués que je tente quelque chose de différent au niveau de la présentation. Je préfère la mise en page sous forme de tableau c’est beaucoup mieux. J’essayerai de faire ça pour les précédents Bilans Mensuels également ! Pour les stats, le nombre en premier est le nombre total (par exemple 5 068 vues totales), et le chiffre entre parenthèse en dessous et le chiffre d’avril (par exemple 1 003 visiteurs en avril).

Pour ce qui est du mois d’avril, juste, un immense merci à vous. Je me rappelle que j’espérais atteindre les 1 000 vues en avril, ce qui aurait été logique avec la progression du blog (environ 200 vues supplémentaires par mois). Et là, on a dépassé les 2 250 vues UNIQUEMENT EN AVRIL ! Dites-vous que c’est près de 50% de l’intégralité des vues du blog, qui ont été faites en avril !!

Vraiment un immense merci à vous, ce mois aura été incroyable, et vous le verrez avec le classement des articles les plus lus du mois :

PlaceArticleVues
1erCritique N°25 : Blue Lock, tomes 1 à 3509
2èmeCritique N°24 : One Piece, tomes 1 à 61181
3èmeCritique N°27 : JoJo’s Bizarre Adventure : Stone Ocean124
4èmeAnalytique N°15 : Retour sur Demon Slayer55
5èmeCritique N°26 : Grand Blue tomes 1 à 540
6èmeTest N°21 : Super Mario Odyssey39
7èmeCritique N°28 : Kaguya-Sama, tomes 1 à 528
8èmeCritique N°30 : JoJo’s Bizarre Adventure : Steel Ball Run26

Oui, 509 vues pour l’article sur Blue Lock… On peut dire que la mise en avant de Scantrad a fait de l’effet ! Derrière le top 3, on retrouve l’Analytique N°15, ce qui me fait très plaisir, vu comment elle m’est chère, mais aussi pour la première fois de l’histoire du blog, un test à la 6ème place, avec Mario Odyssey, et ça me fait aussi chaud au coeur ! Un public plus centré sur le jeu vidéo commence à arriver, bonjour à vous !

Mais ce qui me fait mal est cœur, c’est la 8ème place de la critique N°30 sur Steel Ball Run avec uniquement 26 vues… Alors certes, elle est sortie hier à 16H00, mais c’est l’article qui m’a pris le plus de temps et que j’ai le plus aimé lire, alors le voir à l’avant-dernière place des critiques de JoJo… Mais des lectures façon Analytique N°15 ne sont pas impossible, et je garde espoir !!

Avant de passer à ce que j’ai à vous dire pour mai, voici le classement général du site, avec pas mal de nouvelles têtes !

PlaceArticleVues
1erCritique N°25 : Blue Lock, tomes 1 à 5509
2èmeCritique N°24 : One Piece, tomes 1 à 61181
3èmeAnalytique N°4 : Le Weekly Shônen Jump150
4èmeAnalytique N°13 : Le Scantrad140
5èmeCritique N°27 : Stone Ocean124
6èmeCritique N°24 : Vento Aureo100
7èmeAnalytique N°15 : Demon Slayer96

La Taverne d’Am4n0 en mai 2020, que va t’il se passer ?

Déjà, je pense que mai fera moins de vues qu’avril. Oui, je disais aussi ça pour avril fin mars, mais j’avais plusieurs gros articles sous le coude afin de m’assurer un certain succès, et le confinement m’a aussi aidé à booster les vues et les visites du blog…

Là la série à succès du blog, les articles sur JoJo, arriveront à leur terme avec l’Analytique dimanche (rendez-vous plus bas pour le planning), et à côté, c’est pas trop ça… Le blog marche majoritairement grâce aux critiques et aux Analytiques sur les mangas, c’est un fait, sûrement car la majorité des chaînes/comptes qui m’ont mises en avant sont dédié(e)s aux mangas

Et je peux seulement vous assurer la critique sur l’intégralité de Demon Slayer, maintenant qu’une fin en mai a été officialisée. Je ne sais pas quand ça sortira (si ça se trouve, le manga va se finir le 31 mai, comme ça j’aurai l’air idiot), mais elle sera sortie lors du prochain Bilan Mensuel !! Pour ce qui est des 3 autres critiques, 1 d’entre elles est déjà écrite, je cherche encore la 2ème et la dernière sera sûrement le début du 2ème « Au fur et à mesure » qui devrait être sur My Hero Academia ou Bleach, plus de réponses vers mi-mai.

Côté test, je suis fier de vous annoncer qu’après avoir sorti un dossier sur les meilleurs metroidvania de la Nintendo Switch sur Nintendo-Master, les tests du mois de mai seront sous la bannière du metroidvania. C’est l’heure du :

MAITROIDVANIA

Donc 4 tests de metroidvania, 1 Analytique sur l’Histoire du genre et 1 Amachronique sur Hollow Knight !

J’aimerais aussi m’excuser du rythme très irrégulier qu’à pris la chronique des Amachronique. Je pensais avoir trouvé la formule qui me plaisait, mais en fait non… Elle reviendront dans le courant du mois probablement avec l’épisode sur Hollow Knight.

Enfin, j’aimerais revenir sur le planning de sortie du blog. Depuis 2 mois, on arrive à tourner autour de 20-21 articles par mois, et je pense que ce sera la même chose en mai, pour ce qui est de juin, tout dépend de si je reprends les cours… Je suis au lycée et ma situation jusqu’à juillet est encore très, très floue…

Sinon, vous aurez probablement remarqués que L’Histoire de Nintendo n’est plus catégorisée en tant que Analytique désormais. La réponse est simple : je veux « libérer » cette chronique. J’avais le brouillon de l’article sur les remakes et de celui sur les Battles Royale depuis février, mais je ne pouvais pas m’y consacrer. Ainsi, L’Histoire de Nintendo sortira le samedi soir une semaine sur deux, tandis que les Analytiques sortiront le dimanche, chaque semaine ! Donc si je résume :

  • Lundi : Amachronique (dès qu’elle reviendront)
  • Mardi : Alternance Top M’en 5/Personnalitay
  • Mercredi : Critique ou Test
  • Jeudi : Critique ou Test
  • Vendredi : Pas d’article
  • Samedi : Nintendologie une semaine sur deux
  • Dimanche : Analytique

Sur ce le Bilan Mensuel N°6 est terminé ! Le blog a maintenant 6 mois, que le temps passe vite !! Merci à vous tous pour votre soutien pendant autant de temps, en route vers le 1er anniversaire du blog maintenant (en novembre…) !!