Critique N°20 : We Never Learn, tomes 4 à 7

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Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle critique, qui fait suite à l’une des première critiques du blog, que vous devez être peu à avoir lu, vu qu’elle date d’avant ma mise en avant par pas mal de mes confrères. Vous pouvez donc retrouvez ma critique des 3 premiers tomes de We Never Learn juste ici (en la relisant, je me dis d’ailleurs que mon style d’écriture a énormément évolué en à peine 4 mois…).

Mais bon, arrêtons avec la nostalgie, commençons donc cette critique, qui s’intéressera aux tomes 3 à 7 de We Never Learn, alors que le tome 10 sort ce mois-ci chez Kazé.


Une progression logique

Ces 4 tomes poursuivent naturellement l’histoire commencée dans les 3 premiers tomes : celle de Nariyuki Yuiga, élève très bon à l’école mais dont la famille est très pauvre, qui se retrouve tuteur de 3 surdouées afin de les aider à obtenir la fac de leur choix : Rizu Ogata, qui excelle en sciences mais qui ne s’en sort pas en français, Fumino Furuhashi, qui ferait passer Molière pour un amateur mais qui s’évanouie à la vue d’un logarithme et Uruka Takemoto, qui domine le milieu de la natation mais qui est totalement perdue dans les autres matières.

Seul bémol : Ogata veut faire des études de psychologie, Furuhashi d’astronomie et Takemoto doit absolument progresser en anglais pour avoir sa fac. Yuiga se retrouve donc embarqué dans une galère sans précédent….

Mafuyu et Kominami

Côté scénario, les tomes 4 à 7 font lentement, mais sûrement progresser les choses. Ainsi, deux nouveaux personnages principaux s’ajoutent au casting : Mafuyu Kirisu, jeune professeure d’histoire, et Asumi Kominami, lycéenne diplômée obligée de prendre une année de césure malgré elle à cause de son échec aux examens.

On alterne donc des chapitres mettant en avant Nariyuki et l’une des 5 filles. Et si ce schéma narratif peut sembler assez répétitif, le tout est très varié et très bien rythmé, ce qui est surtout dû aux arcs narratif.

Car là où on pourrait penser que We Never Learn n’est composer que de chapitres avec des histoires hors-sujets, le manga a en fait un schéma narratif qui lui est propre et qui fonctionne plutôt bien en plus. Laissez-moi vous l’expliquer :

  • Événement qui change quelque chose dans la vie de Nariyuki
  • Introduction du nouveau cadre spatial et temporel
  • Quelque chose se passe au lycée (ou dans les cours particuliers, vu que les grandes vacances sont un arc de ces 4 tomes) et ça concerne l’une des filles et/ou Nariyuki
  • Nariyuki et la fille en question règle le problème en question
  • Rebelote en recommençant au 2 plusieurs fois
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Au final, le scénario avance tout de même plutôt bien entre les premières pages du tome 4 et les dernières du tome 7 : on rit, on pleure, et il y a un petit problème que j’aborderai plus tard dans la critique.

Mais retenez que le scénario de We Never Learn est bon. Il fait ce qu’il doit faire, ce qui n’est pas beaucoup, mais il le fait. Point. Et c’est vraiment à ce niveau là que je trouve compliqué de juger le scénario d’une comédie romantique, alors que dans une comédie romantique, les personnages sont plus mis en avant que dans n’importe quel autre type de manga.


Un manga inégal ?

En soit, le scénario ne fait qu’introduire des situations très généralement embarrassantes entre les différents personnages. Le scénario apparaît donc comme assez…. basique, et si on sent clairement une progression de ce côte-là depuis le tome 1, ça reste quand même très faible, surtout quand on compare à d’autres mangas du genre, comme Go-Toubun no Hanayome, qui en 7 tomes fait bien plus de choses que We Never Learn.

Alors oui, un scénario moyen peut être compensé par des personnages excellents, mais là le problème c’est qu’on est jamais pris totalement dans la lecture, et c’est plus que dommage, car en 7 tomes, un auteur devrait réussir à poser son univers, ses personnages, mais aussi un scénario qui est prenant. We Never Learn n’a pas la chance de posséder le 3ème, en tout cas pour l’instant….

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Et c’est d’autant plus frustrant que côté personnages, le tout est très bien géré…. Furuhashi, Ogata et Takemoto ont chacune au moins un arc scénaristique dédié, tandis que Kirisu et Kominami, les 2 nouvelles, sont plus mises en avant afin que les 6 personnages se développent de manière homogène. Kominami est mise en avant, Ogata est mise en avant, Takemoto est mise en avant, Furuhashi est mise en avant, Kirisu est mise en avant.

Et au final, on a un mélange assez bizarre : d’un côté, on dirait que le scénario fait absolument tout pour maintenir le statu quo, et de l’autre on a des personnages qui changent énormément au niveau caractère, c’est très perturbant, et le pire, c’est que c’est sûrement pas volontaire.

Après je dis pas, c’est intéressant de vivre les mêmes situations avec des personnages que l’on connaît plus ou des personnages qui ont évolués, mais là ça devient limite frustrant à force… On dirait que le manga se retient d’avancer. C’est simple, sur les 36 chapitres des 4 tomes, maximum une quinzaine doivent être vraiment important à l’avancement du scénario. Alors oui, c’est capital d’enchaîner moment de tension avec des moments plus calme, mais là je vois pas l’utilité… C’est pas un nekketsu où la Terre risque d’exploser, c’est une comédie romantique !

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Le plus gros problème

Et c’est dommage d’avoir de telles disparités au niveau de l’écriture, parce que pour le dessin, We Never Learn excelle. J’en parlais dans ma critique des tomes 1 à 3, mais Tsutsui améliore encore son style, qui était déjà selon moi excellent. Alors on accroche ou pas, personnellement j’aime beaucoup. C’est vivant, les visages brillent et sont magnifiques, bref, on sent que l’auteur sait dessiner, et que son style colle parfaitement au genre de la comédie romantique.

Les décors sont eux aussi très réussis. Les mouvements des corps sont fluides bref, c’est du tout bon et c’est ce style de dessin qui permet de rendre la lecture aussi fluide, et elle le serait sûrement bien plus si le scénario était du même acabit, et c’est frustrant… We Never Learn a tout en main pour devenir un manga marquant, mais il manque le coche de peu à cause de ça, en espérant que ça progresse par la suite….

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Avant de conclure, j’aimerais vous toucher 2 mots sur le fan service de We Never Learn. Alors premièrement, je n’ai rien contre le fan service quand il est utilisé avec MODÉRATION, donc quand c’est de temps en temps. Mais là c’est un festival, c’est pas croyable.

Y’en a à chaque chapitre, de tout les côtés, ça en devient même gênant par moment. Y’a un chapitre où Nariyuki remplace sa mère qui bosse dans une boutique de lingerie….. Juste stop, il faut que ça se calme sinon ça va nuire à la lecture…

Notation:

Personnages: 17/20

Scénario: 12/20

Ambiance et Univers: 16/20

Dessins: 19/20

Plaisir de Lecture: 17/20

Total : 81/100 = 16,2/20

Les tomes 4 à 7 de We Never Learn sont très plaisant à lire, on sent que le manga a bien progressé depuis le tome 1. La lecture est fluide, agréable, drôle par moment, même si on aimerait que la comédie romantique parvienne à vraiment emporter le lecteur avec elle…. Malgré tout, la série a un énorme potentiel, et la suite va être très intéressante !

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