Avec les derniers événements du manga, je ne pouvais pas ne pas parler d’Eren dans cette chronique. Alors oui je vais spoiler mais je mettrai un petit message. Mais sachez que si vous attendez les sorties en tomes ou l’anime ne lisez pas cet article, ou en tout cas arrêtez-vous avant le message de spoil car ce serai trop dommage de vous gâcher cette très belle surprise avec l’article d’un site qui galère à attirer plus de 5 visiteurs de manières hebdomadaire.
Par contre si vous en avez rien à foutre de Shingeki no Kyojin ou que vous êtes à jour sur les scans, bienvenue !! Alors commençons.
Dès le début de l’histoire, Eren nous est présenté comme un personnage assez cliché dans un shônen: un objectif qui paraît inatteignable , un caractère d’optimiste, une tendance à ne jamais perdre espoir… Bref le héros par excellence.
Et si ce serait passé crème dans un One Piece ou un Naruto (d’ailleurs osez me dire que Luffy et Naruto ne peuvent pas se définir par les critères cités plus haut) ça fait quand même assez tache dans le monde de Shingeki no Kyojin. Parce que bon te montrer la mort de la mère du héros des mains de Jeff The Killer version leader de Boys-Band haut de 15 mètres c’est autre chose qu’un renard à 9 queues…
Eren apparaît donc très souvent dans l’histoire comme un rêveur de première, et même parfois comme une tête à claque. Mais c’est bien ce qui caractérise Eren: dans ce monde où la mort est omniprésente, vois un optimisme comme le sien est plus que rare.

Cependant Eren ne se définit pas que par un caractère venu d’ailleurs et de belles paroles. Il se bat. Et il meurt. Dès le tome 1….. Enfin, il meurt pour éveiller son « pouvoir » : pouvoir de se transformer en Titan en se mutilant. Cocasse. Il se révèle alors être le porteur de l’un des 9 Titants Primordiaux: le Titan Assaillant, qui contrairement à d’autres Primordiaux comme le Cuirassé et son armure, le Colossal et ta taille…colossale ou encore le Féminin et son profilage de compèt’ n’a aucun attribut qui le différencie des autres Titans.
C’est un Titan de 15 mètres de haut. Et en soit c’est ça qui est beau: on peux chercher plusieurs significations à sa transformation mais j’y vois personnellement le pouvoir des actes. Chacun peux, en travaillant dur et en ne perdant pas espoir, accomplir ses rêves et se tenir là où il voulait se tenir enfant. Eren et son Titan, qui porte d’ailleurs le nom de la série « Shingeki no Kyojin » peut être traduit par le Titan Attaquant, ou le Titan Assaillant, sont la symbolisation des accomplissements de l’humain face à une nature plus qu’hostile à leur suprématie.
Ce sera d’ailleurs appuyé par Mikasa qui dira en voyant le Titan pour la première fois « On a l’impression d’être face à l’incarnation de la rage de l’humanité. »

Eren va donc se battre pendant tout le manga pour que les humains des murs soient libre. Un combat contre le Titan Cuirassé, contre le Titan Féminin, contre le Titan Souriant, contre le Titan Colossal, contre le Titan de Rod Reiss et ses 120 mètres de haut…. Eren a mené tout ces combats, en gagnant ou en perdant, mais surtout en faisant avance l’univers de SNK. Et c’est pour ça qu’il s’agit d’un excellent personnage, qui est d’ors et déjà entré au panthéon des meilleurs héros de seinen.
Eren est un personnage qui est très beau dans son écriture, ce qui nous prouve que Isayama sait très bien ce qu’il fait.
GHRIDPOKES ALERTE SPOILER, JE RÉPÈTE ALERTE SPOILER SEKOPDIRHG
Bien, on est entre nous ? Lecteurs de scans qui frémissent d’impatience devant la fin grandiose et imminente de ce monument de la décennie. Ok bon bah c’est parti.
Une fois l’arc Mahr commencé et l’ellipse de 4 ans suite à l’arc du Retour à Shiganshina, on se retrouve en terre inconnue (on est vraiment pas en terrain connu) et on découvre une civilisation bien plus prospère que celle à laquelle on avait été habitué, et qui fait beaucoup penser aux puissances européennes du début du XXème siècle, avant la 1ère Guerre Mondiale. De nouveaux personnages, un nouveau décor, on pourrait presque se croire dans un autre manga. Mais on est bien dans SNK.
Des Titans en guise d’obus et Reiner Braun sous les projecteurs quand soudain…. On découvre un blessé qui se révélera comme étant Eren.

Peut après commencera l’attaque de l’Île de Paradis (ou se passait le début de la série) sur la civilisation Mahr et son port Revelio. Eren y absorbera un troisième Titan Primordial: après l’Assaillant et l’Originel, le Marteau d’Armes. Eren menacera par la suite de déclencher le « Grand Terrassement » sorte d’équivalent à la bombe nucléaire, en bien plus dévastateur: il consiste à lâcher les centaines de Titans Colossaux présents dans les murs sur le monde entier, jusqu’à qu’il ne reste plus rien.
Eren passe donc d’un héros plus qu’optimiste et attachant à un personnage gris, calculateur et parfois dégoûtant. Mais le chapitre 123, dernier chapitre en date a changé la donne.

Alors que tous les lecteurs étaient sous le choc après la révélation du pouvoir du Titan Assaillant: voir les souvenirs des possesseurs du Titan auparavant (voir le passé) mais aussi voir les souvenirs de ceux qu’ils n’ont pas encore obtenu le Titan (donc voir le futur), ce qui expliquait que Eren avait connaissance de tout dès le moment où son père lui avait légué l’Assaillant. Eren a donc mis son plan à exécution, tout en expliquant son changement de comportement entre l’Arc du Retour à Shiganshina et l’Arc de Revelio.
On pouvait penser que les 4 ans passés avaient assagi Eren mais non, il devenait simplement mélancolique à l’approche de la fin du monde actuel. Fin du monde actuel qu’il allait provoquer. Nous en sommes là pour l’instant et la fin prochaine du manga nous promet un final grandiose, à la hauteur de ces 10 ans d’aventure
Eren est donc un exemple pour l’industrie du manga. Faire un héros simple est facile mais lui donner progressivement une dimension dramatique aussi poussé que celle d’Eren n’est pas à la hauteur de tout le monde. Merci Isayama de nous avoir sorti le manga le plus marquant de ces 10 dernières annés.
